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Aurillac, l’ambition comme moteur

Par midi olympique
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    Aurillac, l’ambition comme moteur
Publié le Mis à jour
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Après avoir échoué aux portes de la qualification la saison dernière, Aurillac repart plein d’ambition. Fort de l’exemple d’Agen, les hommes de Jeremy Davidson espère atteindre la phase finale cette saison.

Aurillac a offert une saison 2014-2015 pleine de suspens. Flirtant avec les cinq premières places avant de tomber dans le classement en cours de saison, les Stadistes ont finalement pris la sixième place du classement. Une saison qui laisse quelques regrets derrière elle, comme le confie l’entraîneur Jeremy Davidson : « C’est dommage car il y avait des matchs à l’extérieur qu’on aurait pu gagner qui nous aurait aidé à accéder aux phases finales. Malheureusement, on rate le match durant la seconde mi-temps. ». Pour cette saison, Aurillac part toujours aussi ambitieux, « les objectifs sont les mêmes que d’habitudes. Concrétiser les phases finales. On est conscient que le niveau est en hausse constante, il n’y a qu’à voir Aix-en-Provence ou encore Dax et tout ce que ce club représente. Et puis il y a les cadors du championnat, Mont-de-Marsan, Perpignan et j’en passe ». Il est vrai que si Aurillac arrive à défendre ses couleurs durant la saison, le club doit faire avec un budget assez minime, aux environs de quatre millions d’euros. Peut-être l’une des raisons qui font d’Aurillac un club jeune : la moyenne étant de 25 ans. « Nous essayons d’avoir le plus de temps possible pour nous préparer car chaque année nous avons de nouveaux jeunes qui arrivent. Il faut du temps pour créer une cohésion et pour les faire progresser. Tous les ans nous perdons des joueurs d’expérience. »

« Faire du mieux qu’on peut »

Et pour former la jeunesse quoi de tel que des stages pour l’esprit de groupe et des matchs amicaux pour gagner du gallon : « Nous avons programmé quatre matchs amicaux cette année pour que les jeunes gagnent en expérience. » Car pour l’entraîneur, ancien international irlandais, le manque d’expérience de ses joueurs est bien le point faible de son équipe, « les joueurs expérimentés partent souvent dans d’autres clubs de Pro D2 ou bien en Top 14. Bien qu’ils ne fassent pas tout dans l’effectif ça peut parfois manquer. » Mais ce groupe ne manque pas pour autant d’envie. Sorti grandi de la saison passée, riche d’expérience, le club a conscience de ses arguments, « nous sommes capables de jouer les phases finales et de lutter pour aller le plus loin possible. Quand on regarde Agen, qui monte en Top 14 cette saison, il n’était pas favori et pourtant ils l’ont fait. » S’il fallait une preuve que Jeremy Davidson croit en son club, il a prolongé son contrat avec Aurillac jusqu’en 2022. « Nous aimons travailler dans la continuité, avec la jeunesse. Notre travail paie malgré un petit budget, alors pourquoi je ne serais pas resté ? Quand on est heureux de son travail je ne vois pas pourquoi partir. » Devant une saison qui promet, comme chaque année, d’être de plus en plus dure, l’entraîneur reste confiant : « On travaille pour faire du mieux qu’on peut et pour s’améliorer. Si on arrive aux phases finales et, qui sait, à monter en Top 14, tant mieux. Nous serons toujours ambitieux. » M. A.

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