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Émile et Francis Ntamack, destins croisés

Par midi olympique
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    Émile et Francis Ntamack, destins croisés
Publié le Mis à jour
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Formés au Stade toulousain, les frères Ntamack originaires de l’agglomération lyonnaise ont tous les deux brillé en club et joué en équipe de France. Le plus âgé Émile (fidèle toute sa carrière au Stade toulousain), né en 1970 a même marqué 26 essais en 46 matchs alors que le plus jeune Francis (ancien joueur de Périgueux, Colomiers et Montauban notamment), né en 1972, ne s’est contenté que d’une cape face aux Springboks en 2001. Émile, nouvel entraîneur des arrières de l’UBB analyse les relations fraternelles sur le terrain.

Vous, vous êtes un peu plus âgé, c’est vous qui avait découvert le rugby en premier ?

Oui, effectivement. On était encore enfants et mes frères et moi, on jouait au football et là une connaissance de mon père, qu’était président d’un club de rugby lui a demandé si l’un de nous voulait pas découvrir le rugby. J’ai été le premier à m’inscrire et j’ai aimé, j’en ai parlé à la maison. Et Francis m’a suivi.

Est-ce que c’est un avantage de jouer avec son frère ?

Ce n’est pas un désavantage en tout cas. Je pense, en tant que grand frère, qu’il y a cette bienveillance, ce côté grand frère justement. Il y a un côté protectionniste, lui, en plus, il jouait troisième ligne, il recevait un peu plus de coups que moi derrière donc j’essayais de faire en sorte qu’il ne lui arrive pas grand-chose. Et puis bien sûr, il y a le plaisir partagé, déjà que gagner en équipe, avec ses amis c’est bien, avec son frère c’est encore mieux.

Y-a-t-il des automatismes sur le terrain ?

Oui, un petit peu mais je dirais qu’on ressent plus un regain d’énergie sur le terrain. C’est ça l’avantage rugbystique numéro 1.

Vous avez également joué contre votre frère, qu’est-ce que cela fait de jouer l’un contre l’autre ?

C’est un peu pareil que de jouer avec, bizarrement. C’est toujours le côté protectionniste qui ressort, « malheureusement ». Chacun a un maillot différent mais on a beau vouloir mettre le maximum, l’engagement est nuancé. On fait attention, surtout à ce qu’il n’y ait pas de bobo après s’il faut le stopper à un mètre de la ligne, on y va et on le repousse, on essaie en tout cas...

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