Abonnés

Pacific Nations Cup : baromètre Coupe du monde

Par midi olympique
  • Pacific Nations Cup : baromètre Coupe du monde
    Pacific Nations Cup : baromètre Coupe du monde
Publié le Mis à jour
Partager :

Le traditionnel tournoi qui oppose chaque année les Fidji, Tonga, Samoa ainsi que le Japon, le Canada et les Etats-Unis est sur le point de connaître son dénouement. Lundi prochain, au Swanguard Stadium de Burnaby, Canada, se jouera la finale entre les Fidji et les Samoa à 17h heure locale. Plus tôt dans la journée, les Tonga affronteront le Japon pour la troisième place. Puis, à 14h, les Etats-Unis et le Canada se disputeront la cinquième place. Retour sur un mois décisif pour ces pays désireux de se faire remarquer lors du rendez-vous mondial.

Pour la première fois, la Pacific Nations Cup s’est déroulée principalement sur le même continent, à savoir : l’Amérique du Nord. Paradoxalement, les deux pays représentant l’Outre-Atlantique occuperont la dernière et avant dernière place du tournoi. La volonté n’a pourtant pas manqué chez les deux équipes, mais n’a pas suffi à les porter vers la gloire. Ce rendez-vous annuel qui peut encore paraître mince et secondaire en Europe, est une véritable opportunité pour ses participants à se jauger pour la Coupe du monde. C’est dans cette idée-là qu’ont fonctionné les Fidji et les Tonga, finalistes de cette édition 2015. Grands favoris dès le départ, ces deux équipes drôlement ambitieuses ont donné un rythme soutenu à cet événement de plus en plus médiatisé. La Pacific Nations Cup qui se compose de trois journées avec trois matchs pour chaque équipe, n’est pas un tournoi ordinaire. À l’image du Japon, qui espérait cette année décrocher le titre en dépassant le niveau fidjien ou samoan, cette « compétition » ne cesse de se tirer vers le haut.

Certains confirment quand d’autres butent

L’équipe du Canada connaît une importante déception au vu de ses résultats lors du tournoi. Elle faisait en effet partie de ceux qui se disaient très ambitieux et déterminés, décidés à exposer rugbystiquement leur nation. Les Américains n’ont cependant pas trouvé les ressources nécessaires pour honorer les nombreuses rencontres qui s’étaient déroulées sur leur terre. Dans le même registre, le Japon qui persiste à vouloir se faire une place importante dans le rugby mondial, se disait plus friand qu’une éventuelle troisième place. L’équipe travaillait depuis plusieurs années en louchant sur le niveau des Fidjiens ou des Samoans, qu’ils étaient déterminés « à atteindre ». Concernant les Tonga, qui ont souvent été largement battus par les Fidji, parvenaient néanmoins à poser problème aux Samoa qu’ils avaient battu en 2012 20 à 18. C’est cette même équipe qui avait traumatisé les Français en les battants à la surprise générale lors de la Coupe du monde 2011 (19-14). Un exploit que chaque nation pacifique a certainement inscrit d’un rouge écarlate dans leur liste d’objectifs. Après tout, c’est ce que recherche chacune de ces équipes en participant au Pacific Nations Cup : s’entraîner, se jauger pour pouvoir battre un jour, un des « grands ». F. C.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?