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« Je ne me pose pas trop de question »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Arrivé à l’intersaison au Castres Olympique, le demi de mêlée Julien Seron se lance un (ultime) défi en retrouvant le Top 14 même s’il a bien conscience qu’à Castres son temps de jeu pourrait être revu à la baisse au vue de la concurrence à son poste.

Vous arrivez Castres après avoir passé deux saisons à Carcassonne. Qu’est ce qui vous a plus dans le projet de Castres ?

Avant tout, je voulais retrouver le Top 14. J’ai trouvé un club hyperstructuré qui, j’espère, jouera le haut du tableau avec un nouveau staff. Et ce club de Castres prône des valeurs qui me correspondent donc j’ai signé un contrat de deux ans, ce sera peut-être le dernier même si je n’espère pas, mais je trouvais que pour une fin de carrière c’était un challenge intéressant. J’aurais très bien pu aller dans un autre club pour avoir plus de temps de jeu mais c’est une certaine mise en danger pour moi.

C’est donc un véritable challenge pour vous ?

Oui effectivement c’est un challenge. J’aime vivre comme ça. C’est ça qui m’a poussé à tenter de relever ce défi à Castres. Et j’espère y parvenir.

Comment s’est passée votre intégration au sein du club ?

Très bien. Les joueurs m’ont très bien accueilli, j’ai été très bien intégré. J’ai vraiment de bonnes relations avec les mecs. Le groupe est franchement sympa, il vit bien. Je retrouve deux joueurs Yannick Forestier et Romain Martial avec lesquels j’avais déjà joué dans le passé. Mais en général le feeling est passé avec tout le monde et je me régale.

Sur un plan personnel, comment avez-vous vécu votre premier match avec Castres même si c’était un match amical ?

Pour un premier match, j’ai eu de bonnes sensations, j’ai touché pas mal de ballons. J’ai essayé d’être dynamique, dans la continuité du jeu. Je me suis senti à l’aise mais il faut continuer à travailler tout de même.

Vous arrivez à Castres auprès d’un international en la personne de Rory Kockott et il y a Antoine Dupont qui est sur le point d’éclore, comment envisagez-vous la saison à leurs côtés ?

Je ne me pose pas trop de question pour le moment. J’essaie de profiter de toutes les occasions qui me sont données pour m’exprimer. Mais je suis un compétiteur et comme tous les sportifs j’ai envie de jouer le plus possible et de donner ce que je sais faire de mieux à l’équipe mais je sais très bien dans quelle position je suis, quel rôle je vais avoir auprès de l’équipe. Cela va être dur d’avoir énormément de temps de jeu parce qu’il y a Rory Kockott qui est, à son poste, l’un des meilleurs francais. Et puis Antoine (Dupont) qui, je pense, sera le meilleur dans les années à venir. Mais je vais profiter et ne rien regretter. Le but aussi c’est qu’il y ait une émulation entre Antoine et moi. Les coachs feront leur choix de toute manière et nous devrons les accepter.

Vous allez avoir la période de Coupe du monde pour pouvoir vous exprimer…

Oui voilà, je vais essayer de jouer le plus possible pendant cette période. Le but est d’avoir du temps de jeu et d’offrir des garanties aux entraîneurs pour que, lorsque Rory reviendra, ils sauront qu’ils pourront compter sur moi. Mais pour l’instant il n’y a rien d’acquis donc je travaille sans me prendre la tête en donnant le meilleur de moi – même. Je veux être performant pour faire jouer l’équipe. Propos recueillis par J. E.

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