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Huget : « Nous n’avons pas à redouter l’Angleterre »

Par Nicolas Zanardi
  • Huget : « Nous n’avons pas à redouter l’Angleterre »
    Huget : « Nous n’avons pas à redouter l’Angleterre »
Publié le Mis à jour
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L’esprit d’ores et déjà tourné vers les matchs amicaux face au XV de la Rose, l’ailier du Stade toulousain veut davantage voir ces matchs comme une chance que comme une pression supplémentaire en vue de la constitution du groupe des 31.

Depuis samedi, le XV de France a renoué avec le contact à l’entraînement. Un soulagement après ce premier bloc essentiellement consacré au travail physique ?

Que ce soit en club ou en équipe de France, lorsqu’on commence une préparation physique, c’est pour être plus à l’aise au moment de toucher le ballon. Les premiers contacts ont été un peu durs, car tout le monde avait envie de savoir où il en était. Même si au fur et à mesure de la séance, l’intensité est vite retombée ! (rires)

Sportivement, comment situez-vous à moins de dix jours du premier match de préparation face à l’Angleterre ?

Je pense que nous serons capables de produire quelque chose de correct. C’est important que tout le monde parle le même langage d’un point de vue rugbystique. À nous d’être assez concentrés et lucides pour produire une prestation de bonne qualité, susceptible de nous mettre en confiance pour la suite.

Lors de l’entraînement de mardi, le staff vous avait positionné à l’arrière. Envisagez-vous de postuler au numéro 15 ?

Ce n’est pas un secret : derrière, le staff veut des joueurs polyvalents. Tout le monde ou presque est capable de jouer à plusieurs postes : les ailiers à l’arrière, les arrières ou les centres à l’aile… On est loin de se poser ce genre de question. On est excité de jouer ces deux matchs-là pour nous situer face à ce qui se fait de mieux : l’Angleterre chez elle, au sortir d’une grosse préparation. Quels que soient les joueurs alignés à Twickenham, nous serons prêts à relever ce défi. Nous n’avons pas à les redouter : si on veut battre les meilleurs, il faut s’y frotter le plus régulièrement possible. Il faut surtout prendre ce match comme une possibilité de nous étalonner.

Quels seront vos objectifs en vue de cette double confrontation ?

On souhaite valider notre travail, principalement en termes de contenu. La longueur de la préparation nous a permis de travailler régulièrement sur des petits aspects que nous retrouvons régulièrement au moment de la mise en place globale de nos systèmes de jeu. C’était important, pour une fois, d’avoir le temps de bien assimiler ce que les entraîneurs souhaitent nous voir produire sur le terrain.

Pour les joueurs, est-il possible de d’ores et déjà s’investir dans le projet de jeu avant la publication de la liste définitive des 31 ?

L’échange est permanent, personne n’attend la liste définitive pour commencer à s’investir. Tout le monde connaît les règles du jeu depuis le début : même si tout le monde n’aura pas la chance de faire partie des 31, il ne faut surtout pas perdre de vue que nous sommes des privilégiés. Il ne faut pas se torturer la tête plus que cela et contribuer du mieux possible à la vie du groupe, ainsi qu’à la mise en place de notre jeu. L’équipe de France n’appartient à personne mais a besoin de tout le monde.

Vous êtes hors-jeu !

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