Premier rendez-vous

Comme un premier bilan ou une première mise en garde, Toulouse s’en va affronter le Racing en match amical ce vendredi. Amical, c’est peu de le dire selon Romain Millo Chluski : « Le Racing est une équipe très solide, il faudra s’attendre à beaucoup de contacts dans cette opposition. » Après plus d’un mois de préparation, les hommes d’Ugo Mola sont déterminés à débuter une saison sur les chapeaux de roue, et ils le savent, les premiers matchs du championnat seront décisifs. Ainsi, avant d’affronter Brive en second match amical, cette rencontre à Carcassonne face au Racing métro sera l’occasion de prendre la température sur le travail entrepris jusque-là par le nouveau staff toulousain. La défense sera un élément de taille a évalué derrière le travail de Pierre-Henri Broncan comme le révèle le trois-quart centre Yann David : « Le Top 14 est un championnat tellement difficile et qui évolue tellement vite, qu’il était nécessaire d’avoir quelqu’un qui s’occupe exclusivement de cette partie du jeu. Comme cela a été remarqué durant le stage à Bagnères de Luchon, l’entraîneur n’a pas lésiné sur la précision technique des hommes défensivement et s’est appliqué à ce que chacun rentre dans son rôle avant de débuter la saison. Millo Chluski encore, « Nous nous sentons tous concernés parce ce qui est établi durant les entraînements, l’intensité ne manque pas de nous le rappeler. »

Un groupe élargi

Pour jouer ce premier match amical, les Toulousains bénéficieront d’un groupe élargi, notamment avec les jeunes intégrés durant le stage préparation comme l’a rappelé David : « malgré le fait que le groupe ne change pas beaucoup d’année en année, il était important de créer une certaine cohésion avec les jeunes. Ces jeunes qui se verront prendre la place des internationaux durant la période de Coupe du monde. » Un bon effectif donc pour débuter cette saison sans les internationaux, renforcé par les deux jokers médicaux arrivés il y a deux semaines de cela. « Ils sont arrivés depuis peu mais ont déjà pris leurs marques au sein du groupe. Malgré la barrière de la langue, la communication se passe bien et les automatismes commencent déjà à se faire ressentir », poursuit Millo-Chluski. Le reste des observations se fera sur le terrain vendredi. R. P.