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Nick Phipps : « Nous imposer physiquement »

Par midi olympique
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    Nick Phipps : « Nous imposer physiquement »
Publié le Mis à jour
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Assurés de jouer contre la Nouvelle-Zélande samedi, le demi de mélée Nick Phipps a accepté de nous parler de la préparation de ce match particulier qui donnera le nom du vainqueur de ce Rugby Championship.

Nick Phipps, pourquoi ce match contre la Nouvelle-Zélande revêt d’une importance particulière ?

Le Bledisloe Cup est un événement à part pour nous Australiens. Nous avons une relation particulière avec la Nouvelle Zélande et, chaque fois que nous les rencontrons sur un terrain de sport, nous nous devons de donner le meilleur de nous-même. Alors ce match ne déroge pas à la règle, surtout en cette année de Coupe du Monde.

Michael Cheika conduit des entraînements d’une très haute intensité physique. Quel en est le but ?

Oui on peut dire que nous sommes soumis à un rythme assez intense pendant les entraînements. Mais c’est pour essayer de reproduire le niveau d’intensité physique que nous allons rencontrer face à la meilleure équipe du monde. Ils ne sont pas sur le toit du rugby mondial par hasard. Ça fait 10 ans qu’ils détiennent la Bledisloe Cup. Alors on ne va pas arriver en disant que nous allons les battre mais nous allons continuer à mettre en place notre jeu avec la Coupe du Monde en ligne de mire.

Mais cette intensité physique est-elle justifiée juste avant ce match ?

Cette intensité physique doit faire partie de notre identité. Quel que soit le score, quel que soit le résultat du match, nous devons amener avec nous cet esprit australien. Ça veut dire que nous ne reculerons pas et nous serons présents physiquement. Cheik (Michael Cheika N.D.L.R.) insiste particulièrement sur cet aspect physique et il veut que l’on amène cette densité sur le terrain ce week-end : ne jamais baisser les bras et se dévouer pour ses copains. Une fois que notre jeu sera en place, nous ne pourrons que nous améliorer en travaillant sur les détails. Mais cet aspect physique doit devenir le fondement de notre jeu.

Est-ce un aspect important avant de jouer les All Blacks ?

Tout à fait. Chaque fois qu’on joue les All Blacks, leur but premier est de nous dominer physiquement. Nous n’avons donc pas l’intention de leur laisser le dessus au niveau de l’engagement physique même s’ils restent les joueurs les plus physiques du monde. Leur défense est particulièrement agressive. Je ne dis pas que notre défense sera aussi performante mais nous travaillons dur pour s’en rapprocher.

Les présences de joueurs comme Matt Giteau ou Drew Mitchell, qui ont déjà battu les All Blacks sont-elles importantes pour le groupe ?

Leurs présences apportent une bouffée d’air ! Ils sont marrants et n’hésitent pas à parler aux joueurs, d’autant plus que certains n’ont qu’une expérience limitée de ce genre de match. Donc avoir leurs expériences nous fait du bien.

La saison passée, vous êtes passés deux fois très près de la victoire (match nul 12-12 puis défaite 28-29 à Brisbane). Est-ce que, mentalement, vous êtes à même de gagner ces rencontres maintenant ?

Non, pas encore. Nous sommes en pleine construction. Ces résultats ont servi à nous monter que nous n’étions pas loin de la meilleure équipe du monde. Mais il nous faut maintenant amener de la constance dans notre jeu et bâtir notre identité en tant que groupe. Nous voulons être à même de faire douter les All Blacks au moment où ils entrent sur le terrain. Nous voulons pouvoir jouer notre jeu et être satisfaits de nos performances une fois que l’on rentre au vestiaire.

Vous êtes prêts des avants, avez-vous le sentiment que la mêlée australienne est en progression ?

Je pense qu’ils fournissent de très gros efforts et qu’ils progressent lentement mais sûrement sous la houlette de Mario (Ledesma N.D.L.R.). Nous avons maintenant un bon groupe de piliers sur lesquels on peut compter et Cheik tient absolument à les mettre en confiance et à leur donner leur chance. J’espère que nous allons encore gagner en constance car nous savons l’importance que ce secteur de jeu aura lors de la Coupe du Monde.

Un mot sur votre match dans le match avec Aaron Smith ?

J’adore jouer face à lui. C’est un compétiteur hors pair et qui me force à produire le meilleur de moi-même. Il fait peser une menace constante sur la défense adverse et il nous faudra être particulièrement vigilants autour des regroupements et le surveiller comme le lait sur le feu. Propos recueillis par Jacques BROQUET, correspondant à Sydney

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