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Szarzewski en demande encore

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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« La préparation physique, c’est mon dada » Le talonneur du Racing 92 n’a pas boudé son plaisir depuis le début du stage du XV de France. Il n’est pourtant pas certain de faire partie du contingent des Mondialistes.

Vendredi, sept heures du matin. On frappe à la porte de Dimitri Szarzewski, au CNR de Marcoussis. Ce n’est pas une perquisition. « À cette heure-ci, ce ne peut être non plus une vanne. Car les blagueurs dorment le matin… Pour avoir été joueur cible (un joueur soumis un an durant à des contrôles sanguins réguliers par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, N.D.L.R.), je suis rodé à ce genre d’exercice et cela ne me pose aucun problème. » Passé ce réveil en fanfare, le capitaine du Racing 92 a engouffré un petit-déjeuner à la hâte, avant d’entamer une nouvelle journée de préparation physique : « Je vis cette année mon troisième stage de préparation à la coupe du Monde. C’est, de loin, le plus intense de tous. » Vraiment ? « Oui. Aujourd’hui, même les sessions de récupération sont actives. Nous ne sommes jamais à l’arrêt. Puis de nouveaux appareils de torture ont envahi nos espaces vitaux, comme le « wattbike » (vélo à résistance, N.D.L.R.) ou ce parcours du combattant appelé « crossfit ». Pourtant, la prépa, j’ai toujours aimé ça. J’aime me faire mal, j’aime souffrir pour être mieux, j’y tire même un peu de plaisir. » Allez comprendre…

Deux ou trois talonneurs ?

Aujourd’hui, dans la hiérarchie des talonneurs français, Dimitri Szarzewski se situe derrière le Toulonnais Guilhem Guirado mais au coude à coude avec le Clermontois Benjamin Kayser. « Je n’ai pas envie de parler de hiérarchie. Je me suis mis beaucoup trop de pression à ce sujet, par le passé. Si on fait appel à moi pour le Mondial, je serai le plus heureux des hommes. Si je rentre en club, je me soumettrai à leur décision. Mais le but, ce n’est pas de participer au Mondial. Le but, c’est de le gagner. » À l’heure actuelle, Philippe Saint-André, Yannick Bru et Patrice Lagisquet n’ont toujours pas décidé s’ils amèneraient deux ou trois talonneurs en Angleterre. De ce choix pourrait pourtant dépendre l’avenir à court terme du capitaine francilien… M. D.

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