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« Notre effectif est plus fort »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Les Montois ont disputé deux matchs de préparation à l’issue desquels se dessinent les premiers enseignements. Fidèle à sa réputation d’entraîneur exigeant ne maniant jamais la langue de bois, Christophe Laussucq dresse un bilan intermédiaire entre retour, présent et perspectives.

Après deux matchs de préparation, où en est le Stade Montois ?

Je ne sais pas trop. Il y a eu de bonnes choses sur les deux matchs, après nous avons vu aujourd’hui (vendredi) que les Tarbais étaient davantage prêts que nous à faire un match de championnat. Nous étions en mode préparation et eux sont venus faire un match sérieux et du coup ça nous a posé beaucoup de problème. La satisfaction c’est qu’en fin de rencontre en mettant un peu plus d’agressivité, d’impact dans les duels, nous remettons les choses dans l’ordre. Nous marquons aussi deux beaux essais.

N’êtes-vous pas en recherche d’efficacité ?

L’efficacité nous ne pouvons pas en avoir en étant autant dominé dans les rucks qu’en première période. Nous avons perdu beaucoup de ballons et ils nous ont ralenti énormément le jeu dans les phases de rucks. Sur toutes les phases de collisions il y a eu beaucoup plus d’engagement des Tarbais que des Montois et du coup nous n’arrivions plus à enchaîner et jouer en avançant. Ça a été un peu mieux en deuxième mi-temps.

Par rapport à la fin de saison dernière, avez-vous tiré des enseignements qui vous auraient servi dans votre reprise ?

Non. Je suis très fier de ce que l’équipe a réalisé en fin de saison et j’espère avoir des bases sur lesquelles nous pouvons nous appuyer parce que nous avons fini le championnat avec beaucoup de secteurs positifs. Il faut avoir confiance en cela parce que je suis persuadé que c’est une bonne base pour aller chercher un peu plus cette année.

Le statut de favori potentiel qu’on vous attribue, n’est-il pas trop compliqué à assumer ?

L’an dernier on ne l’était pas et je ne vois pas comment nous le serions cette année. L’an dernier nous avons frôlé le miracle mais par rapport aux clubs avec lesquels nous étions en concurrence il y a quand même un écart conséquent, qui existera toujours cette année. On termine deuxième alors qu’à trois matchs de la fin nous n’étions pas qualifiés. Cette année nous allons jouer Lyon qui a vingt internationaux dans son effectif, trois stars par poste et qui annonce un budget de 20 millions d’euros. On va jouer les deux clubs basques habitués au Top 14 avec des joueurs d’expérience. Il y aura encore Perpignan. Ils étaient tous dans le haut du tableau il y a trois ou quatre ans et il y a forcément dans ces clubs un vécu, des bases qui sont indéniables et qui en font des favoris évidents. Et nous, nous espérons encore être le trouble-fête, optimiser le potentiel avec nos qualités, celles d’un club qui a du cœur et qui essaie de grandir petit à petit avec ses moyens et avec des jeunes qui commencent à pointer le bout de leur nez. Pour exister il faut que nous soyons meilleurs que les autres et j’espère que nous le serons encore cette année. Mais ce n’est pas très raisonnable a priori de nous attribuer un statut de favori.

Dans quels domaines pensez-vous pouvoir progresser ?

Même si on ne progresse pas il faut être constant. Être en progrès c’est avoir une défense aussi performante que l’an dernier parce que la compétition va être encore plus dure. Être bons en conquêtes cela veut dire qu’on doit encore progresser par rapport à l’an dernier. Notre mêlée qui a été l’une des moins sanctionnées du championnat sera peut-être davantage sanctionnée ce qui ne voudra pas dire qu’on n’a pas progressé. Pour se maintenir dans le Top 5 on devra progresser dans tous les secteurs.

Cette année vous avez pu davantage façonner votre effectif par votre recrutement, en êtes-vous satisfait ?

Nous sommes très satisfaits des joueurs qui nous ont rejoints et cela avait été aussi le cas l’an dernier. On essaie juste de faire évoluer le groupe avec des départs et des joueurs qui ont envie d’aller voir ailleurs. Nous devons juste essayer d’en trouver d’autres de même niveau, voire meilleurs et il semble que nous ne nous sommes pas trompés. Ça ressemble à ce que nous sommes. Je pense que notre effectif est plus fort que celui de l’an dernier mais comment est-il par rapport à nos adversaires ? Je n’en sais rien parce que les autres équipes elles aussi ont augmenté leur potentiel. Peut-être plus que nous. Les équipes qui ont fini derrière nous l’an dernier sont dangereuses, comme les Columérins ou les Biterrois. Il y a de nombreux clubs ambitieux qui sont capables de faire ce que nous avons fait, mais notre effectif je le sens plus fort, plus aguerri, plus complet. J’ai beaucoup de satisfactions. Propos recueillis par Gérard PIFFETEAU

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