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Debaty : « J’étais dans le mauvais wagon »

Par Nicolas Zanardi
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    Debaty : « J’étais dans le mauvais wagon »
Publié le Mis à jour
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Vincent Debaty ne semble pas faire partie des joueurs menacés par la réduction de la liste de 36 à 31 joueurs le 23 août prochain, pourtant lui n’en est pas persuadé et il compte bien le prouver dès le premier test match face à l’Angleterre.

Si l’on vous parle de Twickenham, que voyez-vous ?

Oh, plein de choses, évidemment… Ce dernier match, mon premier essai en équipe de France… C’est quelque chose qui marque, c’est sûr. Mais c’est loin, déjà. J’y ai rejoué depuis, j’y rejouerai encore, avec des fortunes toujours différentes… Tout ce que je peux faire, c’est donner le meilleur à chaque fois.

Quels souvenirs conservez-vous de cette rencontre du mois de mars ?

Ça jouait de partout, mais les Anglais étaient obligés de le faire puisqu’ils devaient nous marquer un certain nombre de points. Si seule la victoire leur avait importé, ils auraient probablement joué différemment.

Quels seront les objectifs du XV de France en matière de contenu ?

Il faudra qu’on arrive à enchaîner les temps de jeu efficacement, en n’effectuant pas trop de courses dans le vide. C’est l’essence de notre travail depuis presque deux mois. Mais les entraînements ne sont pas les matchs. La seule vraie évaluation de nos progrès passera par le terrain. Nous avons conservé la plupart de nos principes de jeu mais en allant plus loin dans la précision technique, notre travail physique devant nous permettre de garder de la lucidité dans les moments de fatigue.

Vous faites parties des « chanceux » à disputer ce match… La vie de groupe a-t-elle évolué depuis l’annonce du groupe par Philippe Saint-André, et la première « scission » ?

Pas du tout… De toute façon, ces dernières semaines, on travaillait toujours par petits groupes de douze, donc au quotidien l’annonce du groupe n’a pas changé grand-chose… Hormis qu’un groupe fait surtout du physique. Mais je ne les charrie pas trop, parce que je sais très bien que je peux être à leur place la semaine prochaine ! (rires)

Vous êtes l’un des joueurs à compter le plus de feuilles de match depuis la prise de fonctions de Philippe Saint-André. Craignez-vous vraiment de ne pas faire partie de la liste finale ?

J’ai surtout joué au début de son mandat, c’était un peu moins vrai sur la fin. Je n’étais pas des tests de novembre 2014, pas du stage à Canet au début du dernier Tournoi… À un moment, j’étais plus dans le mauvais wagon que dans le bon. Alors, même si j’ai finalement eu la chance de pouvoir m’exprimer et que le Tournoi s’est plutôt bien terminé, ce n’est en aucun cas un gage d’assurance.

Le rugby ne se circonscrit pas au seul XV de France… Avez-vous d’ores et déjà jeté un œil sur les rencontres du Four-Nations ?

Oui… Au final, je n’y ai pas vu de grandes nouveautés ! (rires) Les All Blacks ont perdu leur dernier match mais restent de loin l’équipe la mieux organisée, la plus complète, la plus confiante en son jeu. Les Australiens ont une condition physique extraordinaire, ils courent de partout, avec une mêlée qui tient bien et des trois-quarts ultrarapides. Les Argentins sont toujours aussi… vaillants ! (rires) Mais ils envoient du jeu, de plus en plus… Quant aux Springboks, ils ont souffert de l’absence de Jannie Du Plessis le week-end dernier mais restent une formation très, très costaude. Leurs deux premières défaites ont dû leur faire mal à la tête, mais ils restent un des favoris du Mondial.

Les Springboks ont concédé beaucoup de pénalités le week-end dernier…

(il coupe) C’est très dur de récupérer des pénalités aujourd’hui. Les arbitres ne veulent plus s’embêter avec la mêlée, ils veulent du jeu. C’est normal, car les gens ne viennent pas au stade pour voir des mêlées s’écrouler. À nous d’être vigilants dans nos comportements, dès ce week-end contre l’Angleterre. Les Anglais sont comme nous et adorent l’affrontement en mêlée. Cela va être très dur…

Vous êtes hors-jeu !

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