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Ces Anglais qui jouent gros

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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C’est un match à la vie, à la mort que s’apprêtent à disputer les sans grade de Stuart Lancaster, samedi soir.

Il fallait bien que ça arrive un jour. Ce matin, les Anglais ont donc exprimé leur mécontentement quant au choix des Bleus d’annoncer leur composition d’équipe seulement un jour avant le premier match de préparation au Mondial. Que dit World Rugby à ce sujet ? Hors Tournoi des 6 Nations, où les sélections sont tenues de livrer leur composition d’équipe quarante-huit heures avant le coup d’envoi, le règlement stipule que les sélectionneurs ont l’obligation de donner leur quinze de départ aux organisateurs soixante-douze heures « before kick off ». Si les Anglais demandent à World Rugby de sanctionner le XV de France, celui-ci pourrait donc écoper d’une amende pour non-respect du règlement. À un jour du premier match des Bleus, les hostilités sont bel et bien lancées entre les deux camps…

Qu’on le veuille ou non, cette rencontre amicale revêt une importance capitale pour nombre de candidats au Mondial anglais. Au sein du pack construit par Stuart Lancaster, le pilier droit et le talonneur de Bath (Kieron Brookes et Rob Webber) voudront prouver, face à l’une des meilleures mêlées du monde, que la puissance dont ils firent preuve dans ce secteur de jeu face à Toulouse en Champion’s Cup ne s’est pas évaporée. Derrière eux, le deuxième ligne des Saracens George Kruis et le flanker des Saints Callum Clark n’ont pas grand chose à espérer : sauf miracle, le profil de « soldat courageux » de ces deux hommes n’influencera pas Stuart Lancaster, au moment du choix décisif.

Amis d’un soir, rivaux du lendemain

Les trois-quarts d’Andy Farrell seront également soumis à une lourde pression, à Twickenham. La star treiziste Sam Burgess et le talentueux Henry Slade -brillant avec Exeter toute la saison- sont associés au milieu du terrain. Rien ne dit, pourtant, qu’ils feront tous les deux partie du squad définitif que présentera Lancaster dans quinze jours. Burgess peut-il faire oublier Tuilagi ? Slade a-t-il le profil de cinq huitième que cherchent toutes les meilleures équipes de la planète ? Peuvent-ils, in fine, devancer Luther Burrell et Billy Twelvetrees pour s’arracher les places de doublure de Brad Barritt et Jonathan Joseph ? Un début de réponse demain soir…

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