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« Valider les six semaines de préparation »

Par Pierre-Laurent Gou
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    « Valider les six semaines de préparation »
Publié le Mis à jour
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Mis dans la confidence depuis quelques jours, Dimitri Szarzewski a abordé son premier rendez-vous avec la presse en tant que capitaine des Bleus avec sérénité mais aussi pas mal d’ambition pour la rencontre de ce samedi.

Quand avez-vous appris l’annonce de votre capitanat ?

Philippe me l’a annoncé en début de semaine. J’ai ressenti sur le coup beaucoup de la fierté. C’est un beau cadeau pour ma 80e sélection. J’espère que samedi soir ce sera un bon souvenir. J’ai l’habitude d’être capitaine avec le Racing donc ce n’est pas un surplus de pression surtout que je serai épaulé par mes autres coéquipiers dans cette mission. Dans une sélection internationale, chaque joueur sait ce qu’il a à faire. Et puis l’avant match sera facile, car il n’y a rien de mieux pour préparer le Mondial que de venir défier les Anglais chez eux.

Premier capitanat pour votre 80e sélection mais aussi pour le 100e « Crunch »

… (Il coupe, N.D.L.R) C’est anecdotique. Il nous faut un bon résultat pour valider les six semaines de préparation que nous venons de réaliser. Cela va aussi faire du bien de retrouver le terrain et les sensations de match. On a eu des séquences rugby, mais une opposition face à ses partenaires, ce n’est jamais évident. On ne peut pas se livrer à 100 %. Samedi ce sera le cas.

Qu’attendez-vous de cette rencontre ?

De mettre en place ce que l’on a travaillé aux entraînements. Il ne faut pas se tromper d’objectif. L’idée c’est d’être complètement prêt le jour de notre entrée dans la compétition le 19 septembre. On est toujours dans notre préparation, mais il faut que l’on arrive à emmagasiner sur ces trois matchs de la confiance.

Cela faisait un an que vous n’étiez pas revenu avec les Bleus, et vous voilà propulsé capitaine ?

C’est la loi du haut niveau. Tout va très vite. Cela peut paraître paradoxal mais ce n’est aussi que la vérité d’une rencontre. Pour l’instant, il n’y a rien de fait. Je suis content d’être capitaine mais aussi surtout de débuter la rencontre. Après je ne dois pas me focaliser sur mon cas, mais sur le collectif.

Il y a huit ans, vous étiez de la dernière victoire française à Twickenham…

… Et c’était déjà dans le cadre d’un match de préparation au Mondial. Cela passe vite mais cela ne veut rien dire, car nous avions certes battu les Anglais à Twickenham puis à Marseille et en demi-finale… Donc ne nous projetons pas trop sur l’avenir même si nous sommes ambitieux.

Qu’allez-vous faire de votre maillot ?

Le conserver précieusement. Mon épouse a prévu une surprise pour mes enfants. Ils ne sont pas au courant, mais ils vont venir me voir samedi soir. Preuve que c’est un moment important.

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