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Revue de presse : les Anglais parlent aux Français

Par Marc Duzan
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    Revue de presse : les Anglais parlent aux Français
Publié le Mis à jour
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En Angleterre, l’opinion publique a tenu à saluer les performances de Louis Picamoles et Vincent Debaty.

Au lendemain du deuxième Crunch de l’année 2015, la presse anglaise ne s’est pas vraiment attardée sur les performances des Tricolores, tant elle était obnubilée par le doublé d’Anthony Watson et les grands débuts du monstre treiziste Sam Burgess. Dans les colonnes du DailyTelegraph, la performance de Louis Picamoles a néanmoins été saluée par les observateurs britanniques, ceux-ci lui opposant même le retour à la compétition calamiteux de son vis-à-vis Ben Morgan, longtemps blessé à la cheville. Le journaliste Steve James se demande ainsi comment les Tricolores ont pu se passer du numéro 8 toulousain pendant le dernier Tournoi des 6 Nations, parenthèse qui vit Loann Goujon et Damien Chouly se partager le temps de jeu en équipe de France. Dans les colonnes du Times, cette fois-ci, l’éditorialiste Stephen Jones remet en cause le déplacement de Brice Dulin à l’aile et l’impact sur le jeu des flankers Yannick Nyanga et Fulgence Ouedraogo. Au cœur d’un match où la mêlée tricolore fut des plus performantes, Jones tient pourtant à mettre en lumière les progrès de Vincent Debaty dans ce secteur de jeu : « Debaty a prouvé qu’il n’était pas un singe de salle de gym, poursuit-il. Le joueur de Clermont est au fil du temps devenu un vrai pilier de mêlée. Un pilier comme les Français les aiment. » Le Belge aurait-il pu rêver plus bel hommage ?

Les mots de Watson

Au-delà des quelques bons points distribués aux coéquipiers de Dimitri Szarzewski par nos confrères britanniques, les plus grands quotidiens du Royaume Uni s’attardent plus volontiers sur la vitesse d’Anthony Watson. Interrogé sur son premier essai, au fil duquel il déposa Brice Dulin d’un cadrage débordement spectaculaire, l’ailier de Bath répond : « Je savais que mon adversaire direct n’avait jamais occupé le poste en sélection et qu’il manquerait probablement de repères. Quand j’ai reçu la balle, j’ai immédiatement constaté qu’il m’avait laissé le côté extérieur totalement ouvert. J’ai donc choisi d’attaquer cette zone. »

Élémentaire, mon cher Watson…

En sus de la très belle performance de l’ailier métis, la presse anglaise célèbre enfin les premiers pas de Sam Burgess (1,96 m et 112 kg) avec le XV de la Rose. À Ian McGeechan, le Supremo des Lions britanniques, le soin de conclure le concert de louanges adressé à la montagne treiziste : « Offre-t-il une présence au XV de la Rose ? Oui. Défend-il fort ? Oui. A-t-il ressemblé à un novice ? Non. Burgess n’est pas un produit fini mais peut raidement devenir redoutable. » C’est dit.

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