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« Pour un pilier, le ballon est un bonus »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Le « droitier » du Stade français devrait démarrer au Stade de France, samedi soir. Et veut avant tout répondre présent sur les bases du rugby...

Comment avez-vous vécu ces sept semaines de préparation ?

Si on nous avait dit, avant le stage, que nous ferions tout ça, je n’y aurais probablement jamais cru. Mais j’y suis arrivé et j’en suis très fier. Je n’avais jamais réalisé une préparation telle que celle-ci. Aujourd’hui, je me sens vraiment bien. Mieux que je ne l’ai jamais été, peut-être.

Les Anglais ont musclé leur première ligne. À quoi vous attendez-vous au Stade de France, samedi soir ?

J’ai déjà affronté Joe Marler, leur pilier gauche. Il est très fort en mêlée, très présent dans le combat. Devant, nous devrons donc continuer dans la voie que nos coéquipiers ont tracée samedi dernier, à Twickenham (défaite 19 à 14).

Vous n’avez pas participé au premier match des Bleus à Twickenham. Avez-vous des fourmis dans les jambes ?

Oui. Ça fait un moment que je n’ai pas disputé un vrai match de rugby. Depuis la finale, en fait. Ouaou, ça fait presque trois mois… Nous commençons à avoir du contact aux entraînements mais j’en veux davantage, forcément.

Qu’est-ce qui vous a le plus manqué durant ces six semaines ? Le contact ou le ballon ?

Le contact. Pour un pilier, le ballon est un bonus. C’est presque accessoire, j’ai envie de dire. Depuis que je joue au rugby, on m’a toujours dit : sois fort sur les bases, propre en conquête, bon en mêlée et présent dans les mêlées ouvertes. Le reste est un plus.

Certains arbitres internationaux vous ont rendu visite à Marcoussis. Dans quel but ?

Nous prévenir. Au niveau des déblayages, les règles ont en effet évolué et l’accent a été mis sur la sécurité des joueurs. Les prises au cou et les charges à la nuque ne seront plus du tout tolérées. Au minimum, ce sera le carton jaune. On ne jouera pas avec le feu.

Durant le Mondial, votre jeune frère Chérif (23 ans) vous remplacera au Stade français. Quel type de pilier est-il ?

Il joue aussi pilier droit. Il est très grand et très costaud (1,94 m et 130 kg, N.D.L.R.). Son défaut, c’est exactement celui que j’ai eu à mon début de carrière. Il fallait que l’on me pique pour que j’avance. Chérif est pareil. Mais une fois qu’il aura chopé le truc, il sera très bon.

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