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« On fonctionne désormais comme un club »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Samedi soir, au Stade de France, Pascal Papé fera son grand retour en tant que titulaire, au sein du pack des Bleus. Confidences.

Comment appréhendez-vous cette rencontre ?

Je suis motivé, déterminé. Quand tu te tapes sept semaines de préparation physique, la seule chose dont tu aies envie quand tu reprends, c’est de mordre à pleines dents dans le ballon et la compétition.

Le caractère du groupe s’est-il forgé pendant cette période de préparation physique intense ?

Oui. C’est complètement vrai. Les moments difficiles permettent de se resserrer, de vivre des instants de douleur et de joie, les uns aux côtés des autres. Car pour grandir, il faut souffrir ensemble.

En quoi ce stage de préparation est-il différent de celui vécu en 2011 ?

Il n’y a pas de parallèle à faire entre les deux préparations. Celle-ci était plus axée sur le physique et on en a vraiment chié les trois premières semaines. Mais on a pu se découvrir les uns les autres. On fonctionne désormais comme un club.

À quoi servent ces matchs amicaux ?

À régler pas mal de choses et se faire la caisse au niveau du jeu. […] Jouer contre l’Angleterre, c’est énorme. En ce moment, les Britanniques sont en effet redoutables. Mais je suis persuadé que nous pouvons gagner, demain soir.

À la suite de la blessure de Thierry Dusautoir, vous avez récupéré le capitanat des Bleus. Comment l’avez-vous vécu ?

Ça n’a pas changé ma vie. Cette semaine, j’ai juste beaucoup parlé avec la charnière, car ils auront en mains les clés de notre jeu. Mais tout cela s’est fait très naturellement.

Vous disputerez samedi soir votre premier match international depuis votre suspension. Est-ce un jour particulier pour vous ?

Oui, bien sûr. J’ai quitté ce groupe de manière un peu précipitée alors que c’était mon dernier Tournoi des 6 Nations. Ce fut une expérience difficile mais cela m’a aussi permis de me forger un caractère. Je suis plus motivé que jamais.

Le titre de champion de France du Stade français vous a-t-il permis d’évacuer cette frustration ?

Oui. Le Brennus fut un vrai pansement pour moi. Une vraie bulle d’air. Car manger du physique et tenir un bouclier aux entraînements pendant quatre mois, ce n’est pas l’enfer, mais presque…

Vous êtes hors-jeu !

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