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«Noriega / Etcheto : deux systèmes bien différents»

Par midi olympique
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Après un premier match en Pro D2 plutôt bien négocié avec une victoire à Albi (28-23), Bastien Fuster revient sur les changements qui ont bouleversé le club cet été et la méthode Vincent Etcheto à l’Aviron Bayonnais.

Comment s’est passé la pré-saison avec un nouveau staff, de nouveaux joueurs ? Comment l’avez vous vécu ?

Lorsqu’on a débuté on était 17. C’était un peu spécial comme ambiance. On n’avait pas vraiment l’impression d’avoir repris car c’était encore Patricio Noriega à l’époque. Il était là physiquement mais ne se sentait plus vraiment concerné donc c’était assez spécial. Au fur et à mesure des joueurs sont arrivés pour que l’on arrive à l’effectif actuel qui est d’environ 34 joueurs. C’était une préparation spéciale : les joueurs sont arrivés au compte-gouttes mais depuis le début il y a toujours eu une super ambiance entre nous. Je ne sais pas si le fait que l’atmosphère générale soit particulière mais ça à en tous cas, resserré nos liens. Le fait que plein de jeunes soient arrivés contribue également à cette bonne ambiance. L’arrivée de Vincent Etcheto a été également très bien perçue : c’est est quelqu’un de très agréable, abordable, ça aide pour que l’ambiance reste bonne. Les entraînements se déroulent très bien, on a gagné le premier match, donc tous ces éléments nous aident à relever la tête après cet été difficile. On est conscient que si on avait perdu cette première rencontre, l’ambiance se serait dégradée. Là on rigole parce que tout se passe bien, on se permet de faire des concours de drop en attendant que les avants arrivent pour les entraînements collectifs (rire). En revanche, je pense que si ça ne s’était pas aussi bien passé sur le terrain durant cette première rencontre, Vincent (Etcheto n.d.l.r) aurait resserré un peu la vis.

Vous qui avez connu le Bayonne de Patricio Noriega, à quoi ressemble celui de Vincent Etcheto ?

C’est différent. Patricio Noriega était très pointilleux sur pleins de détails. C’était à l’Australienne : il fallait prévoir chaque détail, que tout soit bien planifié à l’avance, que chacun sache quel type de course il devait faire, quel axe, quelle vitesse… Tout devait être super programmé pour rassurer tout le monde. Et là, c’est un peu plus rugby, je dirais. On a des systèmes de jeu mais on travaille beaucoup aussi sur l’intelligence situationnelle et sur la lecture. C’est beaucoup moins prévu d’avance. Souvent on est sur le terrain et Vincent nous arrête pour nous dire « je le trouve pas mal ce mouvement, si lui il passe comme ça, ça peut être bien… » et donc on improvise, on en parle, et c’est mieux. Je trouve cela plus vivant et plus enrichissant de travailler de cette manière plutôt que de tout savoir à l’avance. Ce n’est que mon avis. Sous l’ère Noriega je n’ai pas pu trop jouer car j’ai été blessé au mauvais moment. Je vivais ça de l’extérieur. En tout cas ce sont deux systèmes bien différents.

Contre Albi vous étiez titulaire. Premier match et première victoire à l’extérieur en plus. Avec du recul comment analysez-vous cette première rencontre en ProD2 ?

On appréhendait un petit peu cette reprise, dans ce championnat. On s’était beaucoup préparé au combat et je pense que le fait d’être dans cette optique a fait qu’on a déjoué un peu durant les 20 premières minutes, nous étions perdus. C’était un peu compliqué. Finalement on a réussi à recoller au plan de jeu et on a réussi à faire ce qu’on voulait faire et ça ne s’est pas trop mal passé. Il ne faut pas non plus s’enflammer : à Bayonne tout le monde vit intensément les choses. Nous avons gagné le premier match, tout le monde est très positif et commence déjà à parler d’une remontée en Top 14. Il ne faut pas aller trop vite. Oui nous avons fait un bon match, mais il y a quand même eu des erreurs de commises et il y aura du travail pour les prochains matchs.

Le staff ou la présidence du club ont-ils eu un discours particulier pour vous fixer des objectifs pour cette saison ? Comme une remontée en Top 14 par exemple…

Nous, l’objectif que l’on s’est donné c’est de se maintenir et si possible le plus tôt possible dans la saison. On veut s’assurer le maintien et en fonction des circonstances on verra ce qu’on visera après cela.

On a l’impression que vous avez tiré des leçons du passé, que vous cherchez d’une certaine manière à vous protéger…

On sait que le Pro D2 est un championnat très long et qu’il comporte des équipes très solides. C’est un championnat homogène et c’est justement ce qui est compliqué. Il y a moins de stars qu’en Top 14 mais ça reste difficile d’aller jouer à Aurillac par exemple ou dans d’autres très bons clubs. Il faut rester humbles. On sait ce que nous devons faire et nous travaillons de notre côté mais il ne faut pas vouloir aller trop vite. Nous avançons bloc par bloc et nous verrons comment vont se passer les quatre premiers matchs. On commencera à faire un bilan après ces trois prochaines rencontres et après nous verrons comment le reste de la saison se passera.

Vous allez retrouver le fameux derby face à Biarritz. Est ce déjà annoncé comme une échéance importante pour vous ou vous le vivez comme un match comme tous les autres ?

Pour être honnête, on ne l’a pas coché sur le calendrier, en tout cas pour ma part. On se concentre sur les prochaines semaines qui arrivent. Mais on est conscient que la semaine de préparation avant de jouer Biarritz sera particulière, tout le monde le sait. Pour l’instant on n’y pense pas plus que cela. On se concentre sur ce qu’on à faire à court terme pour le moment. Propos recueillis par R. P.

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