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Stade toulousain Rugby féminin: pour une première saison dans l’élite

Par midi olympique
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    Stade toulousain Rugby féminin: pour une première saison dans l’élite
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Pour sa première année d’existence, le Stade toulousain féminin rugby est parvenu à intégrer l’élite du rugby féminin français. Retour sur la section féminine du club le plus titré du rugby français.

En 2014, sous l’impulsion de David Gérard et Bernard Bétous, l’Avenir fonsorbais était intégré au club omnisports du Stade toulousain et devenait le Stade toulousain rugby féminin. Après une saison 2014-2015 couronnée par un titre de champion de France de Deuxième Division face à Bayonne et d’une montée en Top 8 (grâce à une victoire en barrage contre les Varoises de La Valette (27-15) à Gruissan), cette saison s’annonce relevée. À commencer par la rencontre inaugurale face au triple champion de France montpelliérain à Montpellier, le 20 septembre. Ce match ressemblera à un baptême du feu pour les Toulousaines. Durant l’intersaison, le principal changement s’est opéré au niveau du staff. David Gérard, Nathalie Feucher et Cyril Balester ne seront effectivement plus les entraîneurs du STRF. Philippe Gleyze et Pierre Marty mèneront désormais l’équipe au sein de l’élite. Le premier est très expérimenté puisqu’il a été troisième ligne à Auch lorsque Henry Broncan entraînait. Mais il a également dirigé les Belascains de Tournefeuille ainsi que les seniors de Fleurance en Fédérale 2. Il fut également, par le passé, responsable de l’école de rugby du Stade toulousain. Il n’a jamais caché ses références rugbystiques que sont Henry Broncan et Guy Novès. Pierre Marty viendra l’épauler. Il était, jusqu’à la saison dernière, manager et entraîneur principal de l’AS Tournefeuille en Fédérale 3. Les deux seront donc chargés d’amener toute leur expérience et leur connaissance du jeu afin de faire franchir un cap au STRF. Cette saison, plus de 140 licenciées seront engagées dans les trois catégories du club avec l’équipe une en Top 8, l’équipe réserve en Fédérale et, enfin, une section cadettes qui accueille des filles âgées de 15 à 18 ans représentant l’avenir du club.

Une image bénéfique

Depuis le début, les relations entre le STRF et le Stade toulousain sont claires, selon le coprésident, Gérard Bétous : « Nous ne recevons pas d’aides financières, nous restons indépendants. Par contre, nous bénéficions des installations d’Ernest-Wallon, c’est-à-dire les terrains, des vestiaires, ainsi que de la salle de musculation. Enfin, l’élément important mais difficilement mesurable, c’est ce que nous rapportent le nom et l’image du club. Le Stade est un élément incontournable de la ville de Toulouse et, au niveau national, c’est un club phare. C’est donc une réelle chance et une réelle opportunité pour nous. Le fait que nous soyons Stade toulousain nous a permis d’avoir une reconnaissance plus rapide. Les gens et les partenaires voient qu’il y a une réelle identité du rugby féminin. Ils prennent du plaisir à venir voir les joueuses, à les rencontrer. Ils observent qu’il y a une grosse différence entre le rugby féminin et le rugby masculin. Les partenaires sont de ce fait plus enclins à nous accompagner. Ils sont sensibles à l’engagement des filles. » Mais selon lui, le Stade toulousain a aussi un intérêt à avoir une section féminine : « Le Stade a anticipé d’éventuelles obligations qui vont être incontournables à mon avis, à savoir que tous les clubs professionnels devront avoir, dans les années à venir, une section féminine. Pour moi, le Stade est entièrement gagnant car cela leur permet d’anticiper ce qui est inévitable selon moi. » Si le budget du STFR, « encore loin de celui d’un club de Fédérale 3 » et encore plus loin de celui de la section masculine professionnelle, Gérard Bétous et le STFR rêvent, un peu en secret, de développer une structure similaire - toutes proportions gardées - au « grand » Stade toulousain. Ils sont cependant conscients que le chemin est encore long avant d’y parvenir. Si le rugby féminin semble être encore loin du professionnalisme, il est indéniable que cette discipline se développe, notamment en région toulousaine, et il est certain que le STFR, tout comme Blagnac-Saint-Orens qui évolue en Top 8, pourront en bénéficier à l’avenir. M. L.

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