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Une deuxième journée emplie de premières

Par midi olympique
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    Une deuxième journée emplie de premières
Publié le Mis à jour
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Cette deuxième journée, marquée par de fortes chaleurs et les fameuses « pauses fraîcheur », a vu la première des deux promus à domicile. Ces derniers ont connu des fortunes diverses. À noter également qu’Oyonnax a étrenné ses couleurs sur sa nouvelle et intrigante pelouse synthétique. Clermont suivi de Toulouse, prend pour l’instant la tête du championnat.

Sur les six matchs déjà disputés cette journée, nous n’avons pu observer qu’une seule défaite à domicile celle du promu agenais face au Stade Toulousain d’Ugo Mola (9-20). D’une part, l’US Oyonnax d’Olivier Azam et de Stéphane Glas, a effectivement réussi sa première de la saison sur sa nouvelle pelouse synthétique de Charles-Mathon, en surclassant Bordeaux Bègles (37-19). En glanant le point de bonus d’offensif, les Haut-Bugistes ont montré qu’ils seront sûrement toujours aussi solides à domicile que lors des saisons précédentes. En même temps, à Pau, la Section a triomphé des Montpelliérains de Jake White (26-16). Avec un Samuel Marques des grands soirs, les Béarnais ont donc parfaitement pris leurs quartiers dans le stade du Hameau. En fin de soirée, le CA Brive a également bien entamé sa saison à Amédée-Domenech. Les Corréziens l’ont effectivement emporté face au champion de France parisien (22-13). On s’y attendait, les protégés de Nicolas Godignon se sont notamment appuyés sur une réelle domination dans le secteur de la mêlée fermée face à la jeune garde parisienne.

Clermont, Toulouse et le Racing 92 solides

Le Racing 92, vainqueur à Mayol la semaine dernière, a eu toutes les peines du monde à se défaire de vaillants et revanchards Rochelais. Mais est parvenu à décrocher sa première victoire à domicile (20-19), et à faire fructifier l’exploit de la semaine dernière. Nous l’avons dit, les Toulousains d’Ugo Mola, chanceux et efficaces sur le peu d’occasions dont ils ont bénéficié, se sont imposés pour la première fois de la saison à l’extérieur. Grâce à un doublé du talonneur Corey Flynn, les Stadistes enchaînent une deuxième victoire d’affilée. Enfin, vendredi soir dans leur antre de Marcel-Michelin, les Clermontois ont surclassé en fin de match les Grenoblois. Ces derniers se sont longtemps accrochés avant de plier face à l’ogre auvergnat. Grâce à leur victoire (25 — 6), couronnée d’un point de bonus, les protégés de Franck Azéma font carton plein avec 10 points marqués sur 10 possibles lors des deux premières journées.

Enfin, ce dimanche, les Castrais de Christophe Urios sont venus à bout de Toulonnais (24-9) qui ne sont pas arrivés à racheter leur faux pas à domicile de la semaine dernière, une défaite face au Racing 92. Les Tarnais, eux, ont arraché leur première victoire. M. L.

Les coups du week-end

Le Stade français est tombé

Il fallait remonter au 23 mai dernier pour trouver la trace de la dernière défaite du Stade français. C’était lors de la dernière journée de la saison régulière, les hommes de Gonzalo Quesada avaient largement chuté sur la pelouse de… Brive, laissant même le point de bonus offensif aux Corréziens (27-0). Un dernier accroc avant une fin de saison fabuleuse avec trois victoires consécutives pour décrocher le Bouclier de Brennus. La série de victoire s’est interrompue lors de la deuxième journée pour le retour des Parisiens sur la pelouse Amédée-Domenech. Mais, sans chercher des excuses aux néo champions de France, il faut quand même reconnaître que le Stade français était fortement handicapé pour ce premier déplacement de la saison notamment au niveau de son paquet d’avant. Rien qu’au niveau des piliers, le club parisien devait composer sans Rabah Slimani, Van der Merwe, Taulafo, Kubriashvili, Zhvania (retenus avec leurs sélections respectives), Alo Emile (pas prêt). Il ne faut pas non plus oublier les absences de Papé, Flanquart et Parisse. Autant dire que le paquet d’avant présents à Brive n’avait pas grand chose à voir avec celui qui montait victorieusement les marches du Stade de France. Mais la défaite en Corrèze laisse penser que les champions de France pourraient être les grands perdants de ce début de saison si particulier… N. A.

Oyonnax fait le spectacle

Les pelouses passent mais l’esprit reste. Oyonnax a célébré le premier match à domicile de son histoire sur une pelouse synthéthique en surclassant l’UBB 39-17. Les Oyonnaxiens semblaient vouloir faire mentir le sondage auprès des entraîneurs du Top 14 qui les plaçait dans la charrette des condamnés. Ils ont marqué quatre essais grâce, entre autres, à des recrues comme les méconnus Nicky Robinson (gallois) ou Eamonn Sheridan (irlandais) ou l’ex-Toulonnais et Lyonnais Pierrick Gunther (Weepu, lui n’a joué que 27 minutes). Les spectateurs de Charles Mathon connaissaient déjà le talonneur explosif Jody Jenneker ou le troisième ligne Olivier Missoup également très forts contre des Bordelais déboussolés. J. P.

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