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Tremoulière: «Les dirigeants nous offrent les moyens de nos ambitions»

Par Arnaud Beurdeley
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    Tremoulière: «Les dirigeants nous offrent les moyens de nos ambitions»
Publié le Mis à jour
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Jessy Tremoulière compte parmi les trois nouvelles joueuses intégrées au squad de l’équipe de France à VII dans la perspective des jeux Olympiques de Rio. À ce titre, elle a signé un contrat à trois-quarts temps avec la FFR pour préparer au mieux l’échéance. Rencontre.

Pourquoi avoir accepté la proposition de la FFR d’intégrer le squad de l’équipe de France à VII ?

Parce que c’était une très belle opportunité. Je ne pensais pas que ça irait si vite, mais j’en suis ravie. Jusque-là, je jouais essentiellement à XV (elle comptait 33 sélections avant le début du dernier Tournoi des 6 Nations, N.D.L.R.). Et je ne pensais pas qu’on me proposerait un tel contrat. Je n’ai que 23 ans et j’ai débuté le rugby à 16 ans. Surtout, par le passé, je n’avais pas souvent participé aux tournois de VII, mais à chaque fois, c’était un vrai plaisir. Et quand David Courteix est venu me voir pour m’en parler, je n’ai pas hésité très longtemps. J’en ai discuté avec ma famille, mes proches. Et en une semaine, c’était plié. Désormais, l’objectif, c’est Rio.

En quoi la signature d’un contrat semi-professionnel change-t-elle votre quotidien ?

Ma vie a complètement changé. Jusque-là, je travaillais dans la ferme familiale. Aujourd’hui, je vis en région parisienne. Je ne suis plus du tout auprès de ma famille. C’est un changement radical pour moi qui était habituée à ma vie à la campagne (rires). Mais l’objectif en vaut la chandelle. Il y a tellement d’athlètes qui aimeraient pouvoir vivre une participation aux jeux Olympiques.

Ressentez-vous une plus grande responsabilité sur le plan sportif ?

Pas plus que ça. Je ne ressens aucune pression particulière. Évidemment, aujourd’hui, j’ai sans doute un devoir d’exemplarité, un devoir de résultat. Les conditions ont été clairement exposées. Mais franchement, pouvoir vivre de sa passion quasiment à plein-temps, c’est une chance formidable. Pour moi, c’est un pur bonheur. Je ressens une grande confiance de la part de la Fédération. Les dirigeants nous offrent les moyens de nos ambitions.

Consacrerez-vous la saison à venir uniquement au rugby à VII ou continuerez-vous à jouer à XV ?

La priorité sera donnée au VII sur cette saison. C’est clairement mon objectif. Une saison, ça passe très vite. Évidemment, quand je serai disponible, j’irai jouer avec mon club (Romagnat). J’essaierai de me donner à fond. Et puis, je n’abandonne pas le XV. Surtout, je n’oublie pas qu’il y a une Coupe du monde en 2017. J’aimerais vraiment y participer. Pour cela, j’espère que l’année que je prends pour me consacrer au VII ne me pénalisera pas plus tard.

N’avez-vous pas le sentiment que cette expérience à VII peut être un accélérateur de progrès pour le jeu à XV ?

C’est certain. Tant sur le plan physique que technique, je sais que je vais progresser grâce au VII. Quand une « septiste » vient nous donner un coup de main à XV, on voit tout de suite la différence. J’espère donc mettre à profit cette année avec l’équipe de France à VII et profiter de tous les conseils qu’on va me donner.

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