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Féminines: la vraie chance tricolore?

Par Nicolas Augot
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    Féminines: la vraie chance tricolore?
Publié le Mis à jour
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Cinquièmes du circuit mondial la saison dernière après avoir longtemps été placées dans le quatuor de tête, les filles du VII ont démontré qu’elles n’étaient plus très loin des meilleures nations mondiales. La FFR a décidé d’octroyer de plus grands moyens pour définitivement combler le fossé.

Longtemps, le rugby à VII a vivoté médiatiquement par les performances, plus ou moins bonnes, de l’équipe de France masculine sur le circuit international, compétition rodée depuis plusieurs saisons. Pour les filles, les épreuves ont longtemps été disputées dans un plus grand anonymat. Mais les résultats de l’équipe de David Courteix la saison dernière ont changé la donne. Elles ont démontré qu’elles pouvaient être à la bagarre avec les meilleures. La FFR l’a bien compris et a décidé de donner un peu plus de moyens aux féminines. Trois nouvelles joueuses sous contrat (Amédée Montserrat, Jessy Trémoulière et Laurelin Fourcade) alors que toutes les dix-neuf joueuses ont vu leurs contrats modifiés, passant d’un mi-temps à un trois-quarts temps. Plus de plages d’entraînement mais aussi un meilleur travail en opposition qui seront les bases de cette année. Cela devrait offrir un peu plus d’émulation positive « Nous avons l’ambition d’aller chercher une médaille, confie l’entraîneur David Courteix. C’est l’objectif mais pour l’instant cela nous semble loin même si cette année va passer très vite. Pour le moment, nous sommes concentrés sur le circuit World Rugby où nous voulons pouvoir faire mieux que perturber les meilleures équipes que sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. »

Le calendrier toujours pas connu

Les Bleues veulent parvenir à battre au moins un de ses trois adversaires pour monter sur le podium à Rio. Reste que pour l’instant, les filles et l’encadrement français naviguent un peu à vue. En effet, World Rugby n’a toujours pas officialisé le calendrier du circuit international. « C’est un peu galère, poursuit Courteix qui souhaite pourtant voir son équipe effectuer un maximum de matchs avant les JO. C’est difficile de se projeter complètement dans la saison pour le moment sans connaître le calendrier officiel. » A priori, les hostilités devraient être lancées lors de l’étape de Dubaï commune avec les hommes. Mais les dates exactes n’ont pas encore été arrêtées. Un contretemps dans l’organisation qui ne glace pas l’enthousiasme du groupe car tout le monde a en tête une date : le 6 août 2016, jour d’ouverture de la plus grande compétition mondiale. L’entraîneur peut déjà sentir « l’envie et l’implication très fortes des joueuses. C’est la magie des Jeux. Une compétition qui nous a tous fait rêver. » Mais avant de rêver, va falloir travailler.

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