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« Peut-être le meilleur alignement du monde »

Par Arnaud Beurdeley
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Publié le Mis à jour
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Titulaire samedi soir au poste de flancker pour affronter l’Écosse, Damien Chouly, véritable leader de la touche française, livre ici quelques pistes techniques pour ne pas subir la domination aérienne des « Scottish », mais aussi dans le jeu au sol où les joueurs de Vern Cotter sont passés maîtres dans l’art de la conservation.

Est-ce important d’être titulaire samedi face à l’Écosse, à quinze jours du premier match de la Coupe du monde ?

Quel que soit le match, c’est toujours bien d’avoir l’opportunité de jouer, mais ce n’est pas une garantie pour la suite. Personnellement, je ne vois pas plus loin que ce match de samedi soir face à l’Écosse. C’est une rencontre importante, c’est la dernière avant le début de la compétition. Je préfère donc rester concentré sur cet objectif.

Peut-on parler d’un test important, notamment dans le secteur de la touche, domaine où les Écossais excellent ?

C’est un alignement très performant, probablement l’un des meilleurs au monde. Les Écossais sont très bien organisés, très bien en place. Avec les frères Gray (NDLR : 2,08m pour Richie et 1,98m pour Jonny), c’est un alignement très grand et assez pénible à décrypter. Ces deux-là fonctionnent bien ensemble.

Quelles sont les spécificités de cet alignement ?

C’est un alignement qui bouge beaucoup, qui varie ses annonces en permanence. En défense, ils utilisent différentes options. C’est donc très difficile à lire. Il faudra batailler dans les airs pour ne pas leur laisser de ballon gratuitement. La meilleure des défenses, c’est en l’air.

Le contre écossais est également très efficace. Avez-vous pour objectif d’alterner les lancements au maximum ?

On verra ça samedi soir. Ça dépendra essentiellement de ce qu’ils nous proposeront. Une certitude : nous devrons être le plus précis possible. La moindre maladresse ou imprécision sera payée cash. Mais face à un tel alignement, notre principal objectif sera de mettre de la vitesse pour ne pas leur laisser le temps de s’organiser.

Autre point fort écossais, c’est la faculté à conserver le ballon et à enchaîner les temps de jeu. Comment comptez-vous vous y prendre pour disputer les « contests » ?

C’est vrai, les Écossais basent leur jeu sur la vitesse. Ils aiment enchaîner les temps de jeu pour mettre l’adversaire en difficulté. Pour espérer contester des ballons, l’essentiel, c’est d’abord de gagner le duel physique pour ne pas reculer. Sinon, c’est injouable. Avec un plaquage positif, le « contest » est facilité.

Mais comment expliquez-vous que les Écossais aient cette facilité à conserver les ballons sur les phases de ruck sans consommer beaucoup de joueurs ?

C’est une question d’attitude. Pour le coup, le porteur de balle fait souvent un super boulot pour éloigner le ballon très loin de l’adversaire et les deux premiers soutiens sont très réactifs, avec de bonnes attitudes au contact. Sur cette phase de jeu, tout est question de timing et de réactivité.

La défense écossaise a la caractéristique de monter très vite, notamment sur les extérieurs. Comment ne pas subir trois interceptions comme les Italiens le week-end dernier ?

Si on s’amuse à envoyer tous les ballons au large, on sait au moins à quoi s’attendre (rires). Avec leurs deux ailiers qui montent presque tout le temps en pointe, on s’expose à des interceptions. Déjà dans le dernier Tournoi des 6 Nations, les Écossais avaient proposé ce type de défense. Ce sera à nous de nous adapter à cette forme de défense.

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