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« Nous ne sommes pas devenus une superbe équipe parce que nous avons battu l’Angleterre à Paris »

Par Marc Duzan
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    « Nous ne sommes pas devenus une superbe équipe parce que nous avons battu l’Angleterre à Paris »
Publié le Mis à jour
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De retour de blessure, le patron des Bleus souligne la force collective s’étant dégagée des deux premiers matchs de préparation et attend néanmoins une amélioration sur le plan du jeu, face à l’Ecosse. Confidences.

Vous revenez de blessure. Comment vous sentez-vous ?

Plutôt bien. Je suis impatient de retrouver le terrain, ça me changera des dernières semaines où je n’ai pu faire que du physique. C’est plus rafraîchissant. Il faut savoir que j’ai également passé deux ou trois jours en béquilles, afin de faciliter la cicatrisation du genou.

Avez-vous eu peur ?

Peur, non. J’étais juste un peu inquiet car je n’ai pas connu tout de suite la gravité de la blessure. Je ne suis pas resté pour autant inactif. J’ai participé à toutes les réunions du groupe, pris part aux décisions importantes de l’équipe.

Avez-vous pris du retard par rapport à vos coéquipiers ?

Physiquement, non. Après, je pense que j’ai moins de repères qu’eux sur le plan du rugby pur. Je me voyais mal débuter la coupe du Monde sans avoir disputé le moindre match amical. Ce match contre l’Écosse est donc à mes yeux très important.

Comment avez-vous vécu l’éviction de cinq de vos partenaires, la semaine dernière ?

Que veux-tu dire pour les réconforter ? Ce sont des moments assez traumatisants dans la vie d’un groupe. Mais nous savions que le moment fatidique arriverait tôt ou tard. Il souligne d’ailleurs aujourd’hui le privilège qu’on a tous d’être là.

Qu’avez-vous pensé des deux matchs de préparation contre l’Angleterre ?

Ils ont été intéressants. S’est dégagée une vraie force collective, que ce soit à Paris ou à Twickenham. Nous passons moins de temps dans notre propre camp, les équipes adverses ont donc moins d’opportunités de marquer des points. Il faut continuer dans cette voie et néanmoins faire des progrès au niveau du jeu offensif. C’est aussi le but de ce match contre l’Écosse.

À quoi vous attendez-vous face aux hommes de Vern Cotter, au Stade de France ?

Les Écossais ont sincèrement réalisé d’excellents matchs de préparation. Quant à nous, nous ne sommes pas devenus une superbe équipe parce que nous sommes parvenus à battre une fois les Anglais. Gardons les pieds sur terre. évitons de tomber dans le piège.

Quel serait-il, ce piège ?

De penser déjà au match contre l’Italie, dans quinze jours.

Trente et un joueurs et autant de personnalités disparates. Quel est le secret d’un capitaine pour maintenir une cohésion dans un tel groupe hétérogène ?

Nous sommes tous différents, c’est vrai. Mais nous avons tous en tête un objectif commun, celui d’être champions du monde. Je pense que c’est suffisamment fédérateur pour que tout le monde reste concentré jusqu’au bout.

Vous êtes hors-jeu !

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