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Une victoire à la Pyrrhus

Par Pierre-Laurent Gou
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    Une victoire à la Pyrrhus
Publié le Mis à jour
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Tout petit succès des Bleus face aux Ecossais, qui prendront l’Eurostar pour l’Angleterre avec plus de sujets d’inquiétudes que de certitudes…

Le match en questions

Comment le XV de France s’est sorti du piège écossais ?

La partie était très mal embarquée pour des Bleus très empruntés et qui semblaient manquer de fraîcheur physique. Et c’est pourtant par un essai en première main, grâce notamment à une défense naïve des Écossais en sous nombre suite au carton jaune du numéro huit Denton, que le XV de France a pu enchaîner un deuxième succès consécutif quasi inespéré sur la physionomie de la rencontre. Sur un simple retour intérieur de Rémi Talès sur mêlée fermée, suite à une « huit-neuf », l’ailier Noa Nakaitaci inscrit son deuxième essai avec le XV de France et permet aux siens de pousser un gros ouf de soulagement à quinze jours du début de la Coupe du Monde. Car une défaite au Stade de France face aux Écossais aurait été une vraie faute de goût.

Quid de l’animation offensive du XV de France ?

Proche du néant. Après deux rencontres, prometteuses dans l’engagement et la dimension physique face au XV de la Rose, on attendait de ce dernier match de préparation au Mondial, des progrès dans le jeu de ligne du XV de France. Résultat ? Brouillon, et encore sans être trop critique. Les Bleus ont été incapables de déstabiliser la défense du XV du Chardon. Pis, sur leur premier mouvement d’envergure à l’heure de jeu, sur une perte de balle de Szarzewski dans les 22 mètres écossais, les Français encaissent un contre de 80 mètres, où Seymour marque en prenant de vitesse de bout en bout de ligne l’arrière Spedding. Bref, pas de quoi donner des envies de balles à l’aile pour les Bleus, pour le Mondial qui débute dans quinze jours…

Comment s’est comporté Thierry Dusautoir pour sa rentrée ?

Bizarrement, le capitaine du XV de France pour sa 76e sélection, a été extrêmement présent offensivement, et peu en vue défensivement. À la pause, son ratio de plaquage (trois dont un raté) était indigne de son statut mais paradoxalement, il était l’avant le plus en vue ballon en main. Souvent placé en premier attaquant, il n’arrivait pas à franchir ou à déchirer le rideau défensif mais il permettait à l’action de se poursuivre sur chacune de ses interventions. Reste qu’avec lui, la troisième ligne française n’a pas eu le rayonnement des deux dernières rencontres et semblait manquer de vitesse notamment jusqu’au remplacement de Louis Picamoles (satisfaisant dans un rôle à contre-emploi) par Yannick Nyanga.

Faut-il s’inquiéter pour Pascal Papé ?

Oui. Sorti à la 53e minute, le Parisien a quitté le Stade de France semble-t-il blessé au genou gauche. Touché deux minutes plus tôt sur un plaquage, Pascal Papé souffrait selon les premiers éléments fournis officiellement par le staff médical d’une simple béquille. Pourtant, le deuxième ligne semblait traînait réellement la patte au moment de monter dans le bus pour Marcoussis, et de quitter le Stade de France. Son partenaire Louis Picamoles était lui touché aux côtes, un simple hématome. Les deux joueurs seront surveillés de près cette semaine par le médecin Jean-Baptiste Grisoli.

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