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Une préparation aux petits oignons

Par Léo Faure
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Publié le Mis à jour
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Entrés cet été dans leur nouveau centre d’entraînement, les Clermontois en ont profité pour mettre un focus important sur la préparation physique. Il en résulte une domination physique de l’adversaire, autant sur les impacts que le rythme imposé.

Cinq à La Rochelle, trois à Grenoble. Depuis le début de la saison, rencontrer Clermont est systématiquement suivi d’un décompte des blessés, pour plus au moins longtemps. « Physiquement, ils nous ont fait énormément de mal » témoignait ainsi Jason Eaton, après la première journée. Son équipe, La Rochelle, avait fini la rencontre occise par une double-lame : la puissance physique, tout d’abord, incarnée par des porteurs de balle efficaces comme Fritz Lee, Thomas Domingo ou Paul Jedrasiak qui tapent, usent et finissent par fissurer les défenses et les organismes. La répétition des efforts à haute intensité, ensuite. Clermont, ce n’est plus un secret, base son rugby sur la possession de balle, des libérations soignées et des séquences de jeu à rallonge qui finissent par mettre dans le rouge les défenseurs adverses. À ce petit jeu, les Rochelais ont soutenu la comparaison pendant une période. Les Oyonnaxiens à peine plus. Grenoble, qui s’était déplacé à Marcel-Michelin lors de la deuxième journée, est passé tout près de relever le défi mais a bel et bien fini par craquer en fin de rencontre, pour finalement s’incliner (25-6).

Individualisation des séances

Ce constat est la résultante d’une préparation physique individualisée et poussée, facilitée par l’ouverture du nouveau centre d’entraînement clermontois. « Il faut féliciter le staff. Ils avaient choisi cet été de raccourcir la préparation et donc de modifier le contenu. Cela s’avère payant » apprécie le troisième ligne Alexandre Lapandry, particulièrement en vue en ce début de Top 14. Du 15 juillet au 9 août, les Clermontois ont débuté leurs journées à 6 h 30 du matin et se sont infligé cinq séances par jour. « Il y a bien des matins où ça a été un peu dur de se lever. C’était vraiment corsé mais de toute façon, on n’avait pas trop le choix » raconte Camille Gérondeau. Un programme de titan concocté par Sébastien Bourdin et son équipe, où l’individualisation des exercices selon les besoins de chacun était au cœur des préoccupations.

Récement, le pilier Raphaël Chaume expliquait avoir profité de ce travail et de ces nouvelles infrastructures pour additionner quelques kilos supplémentaires. « C’était une demande du staff mais aussi une nécessité, face à des piliers droits qui dépassent désormais régulièrement les 130 kilos. Mais dans le nouveau centre d’entraînement, nous avons aussi une cantine à disposition avec des menus concoctés par une diététicienne en fonction des besoins. On gagne beaucoup de temps sur la préparation. Cela m’a aidé à passer de 106 kilos à 111,5 kilos cet été ». Et Chaume, ce week-end, a fait exploser Marc Clerc, son vis-à-vis en mêlée fermée.

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