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Michalak : «Je n’ai aucune leçon à donner»

Par Jérémy Fadat
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    Michalak : «Je n’ai aucune leçon à donner»
Publié le Mis à jour
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Patron du jeu français et leader de la ligne de trois-quarts, Frédéric Michalak, qui s’apprête à disputer sa troisième Coupe du monde, aborde l’événement avec enthousiasme et lucidité.

De notre envoyé spécial à Londres.

Il a commencé à pleuvoir ce lundi, ce qui pourra arriver durant la compétition. Qu’est-ce que cela change ?

Oui, il va falloir s’y habituer car ça va aller en empirant maintenant. Bien maîtriser ces conditions est une donnée qu’il faudra prendre en compte.

Surtout que cela vous rappelle le mauvais souvenir de la demi-finale de la Coupe du monde 2003 contre l’Angleterre…

On doit être attentif à ces conditions particulières car on devra sûrement les appréhender. Mais 2003 n’est pas un mauvais souvenir pour moi. J’avais 20 ans et il faut savoir s’en souvenir pour pouvoir s’y adapter plus tard. Après, c’est davantage collectivement qu’il faut arriver à trouver des solutions sous la pluie.

Comment avez-vous vécu votre installation à Croydon, dans un cadre très isolé, durant le week-end ?

Disons que c’est assez calme. Nous sommes dans un très grand hôtel où nous avons déjà croisé quelques supporters français. Voilà, on se prépare et on sent que nous sommes entrés dedans maintenant. Notamment depuis la remise des dotations avec les logos Rugby World Cup 2015.

Justement, sentez-vous une certaine pression qui monte depuis votre arrivée sur le sol britannique ?

C’est une bonne pression. On voit dans les entraînements plus d’application de notre part. Il faut prendre vraiment tout ça avec beaucoup de plaisir. Bien sûr, la Coupe du monde est une grosse compétition mais la pression ne doit pas être négative. Chacun a l’habitude de gérer les différents événements. Cela fait plus de deux mois que nous sommes ensemble et nous avons réalisé une grosse préparation avec cet objectif en tête. Les joueurs sont prêts physiquement et mentalement.

Vous connaissez déjà dans les grandes lignes la composition de l’équipe qui va débuter. Est-ce un confort ?

Les joueurs se préparent assez vite, du moins ceux qui démarrent et ceux qui sont remplaçants. Mais on sait qu’une Coupe du monde se gagne à trente et un. Personne n’est installé et on se doit d’être bon sur le terrain.

N’y a-t-il aucune inquiétude ?

L’inquiétude, elle est surtout d’être bien appliqué, dans la gestion offensive et défensive. Elle est que tout le monde sache où il doit aller tactiquement. Là, on est dans le détail au niveau du travail, dans l’analyse de l’équipe qu’on va affronter pour trouver ses faiblesses.

À titre personnel, Yoann Huget et Mathieu Bastareaud vous ont présenté comme le grand frère des lignes arrière. Comment le vivez-vous ?

Ils s’en prennent aux anciens, c’est tout. C’est un gang contre les vieux (rires). Eux deux, par exemple, sont aussi en pleine confiance et je n’ai aucune leçon à donner à qui que ce soit. On attend beaucoup d’insouciance de la part de la jeunesse et de la sérénité de notre part.

Mais vous êtes tout de même un leader de ce groupe…

On verra ça sur le terrain. Certains d’entre nous sont à des postes-clés. Forcément, sur la charnière, quand tout va bien, on nous encense, et quand ça va mal, on est pointé du doigt. Par exemple, sur le match contre l’Écosse, on aurait peut-être dû jouer davantage au pied. On apprend à chaque match.

Vous êtes hors-jeu !

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