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Le précédent Palisson

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Forfait pour l’entame de la Coupe du monde 2011, l’ailier Alexis Palisson avait dû se soigner en marge du groupe. Avant de revenir en fin de phases préliminaires pour gagner sa place.

Le cas Wesley Fofana est loin d’être isolé. Même pour l’équipe de France. Il y a quatre ans déjà, la « bande à Marc Lièvremont » avait dû appréhender le forfait d’Alexis Palisson à la veille d’entamer la compétition. Et l’incertitude qui entourait son rétablissement. Victime d’une déchirure au niveau de psoas, l’ailier ou arrière international avait dû renoncer au match inaugural des Bleus contre le Japon. Puis aux deux rencontres suivantes… Une situation de flou qui avait conduit l’ensemble des observateurs à s’interroger sur la nécessité de conserver Palisson alors que le sélectionneur aurait pu faire appel à un remplaçant. Même au sein au groupe, des dents commençaient à grincer. Mais Lièvremont a tenu bon. Assurant au joueur qu’il aurait sa chance à son retour. « Cela a été assez difficile de ne pas pouvoir défendre ce maillot, un peu long aussi car j’avoue que j’ai pas mal galéré à partir de l’arrivé en Nouvelle-Zélande, reconnaissait l’intéressé. Surtout les premières semaines en marge du groupe, durant lesquelles il fallait que je fasse beaucoup de soins, donc je restais cloîtré à l’hôtel. » Avec une seule obsession : son retour sur les terrains. Autrement dit jouer un rôle actif dans cette Coupe du monde 2011. « J’ai eu des moments de doute, bien sûr, affirme-t-il. J’ai regardé les autres s’entraîner pendant trois semaines et j’avais très envie de jouer. Je n’avais pas envie d’être le premier joueur convoqué à une Coupe du monde, mais qui, bien que présent, ne jouerait aucun match. »

Titulaire les quatre derniers matchs

Et le miracle est arrivé lors du quatrième match des Bleus. La délivrance. Alexis Palisson était aligné d’entrée pour le dernier rendez-vous de la phase qualificative, contre les Tonga. « On m’a gardé, on a repoussé le délai, et j’ai toujours espéré avoir un peu de temps de jeu sur ce dernier match de poule », souffle Palisson. Et malgré le cataclysme de la défaite ce jour-là, le joueur formé à Brive, puis passé par Toulon et Toulouse, a gagné sa place pour ne plus jamais la lâcher. Titulaire jusqu’en finale de la Coupe du monde et notamment décisif lors du quart de finale victorieux face à l’Angleterre. « Depuis le début, on avait vu qu’on possédait un groupe très ouvert, très homogène », assure-t-il. Ce qui lui a permis de s’imposer. Wesley Fofana s’avance dans une position différente. Incontournable sous l’ère Saint-André, il apparaît comme le cadre de la ligne de trois-quarts française. Qui devrait pourtant se passer de lui pour entamer son Tournoi. Mais le précédent Palisson prouve bien que rien n’est figé.

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