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La chasse aux stars, pas à n’importe quelles conditions

Par Nicolas Augot
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    La chasse aux stars, pas à n’importe quelles conditions
Publié le Mis à jour
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À moins d’un an des Jeux Olympiques, les nations majeures veulent muscler leur effectif. En revanche, elles ne sont pas prêtes à tout accepter de la part des stars mondiales.

Le billet pour Rio dans la poche, c’est un tout nouveau défi qui se présente aux heureux qualifiés : étoffer son équipe pour décrocher la plus belle des breloques. C’est la Nouvelle-Zélande qui a déclenché les hostilités, certainement déçue par sa troisième place à l’issue du dernier World Rugby Sevens Series. La Fédération néo-zélandaise (NZRU) a déjà annoncé que deux joueurs stars des Waikato Chiefs n’évolueront plus à XV à l’issue de la Coupe du monde pour se consacrer essentiellement à la préparation des jeux Olympiques de Rio. Deux noms qui ont de quoi faire frémir les autres concurrents puisqu’il s’agit de Liam Messam, troisième ligne et capitaine des Chiefs, et de Sonny Bill Williams que l’on ne présente plus. Deux stars chez les All Blacks qui ont décidé de mettre entre parenthèses leur carrière avec leur province. Un engagement important qui démontre la volonté de la NZRU de ne pas faire les choses à moitié.

Des règles strictes

Une politique qui guide aujourd’hui toutes les nations majeures. Pas question « d’embaucher » une star à XV seulement au moment de prendre l’avion pour Rio. L’Angleterre a défini des règles strictes : pour être de l’aventure, il sera impératif d’avoir participé à un tournoi (international, européen ou de préparation) dans les quatorze mois avant les jeux. La Fédération n’est prête à donner une dérogation qu’à certains joueurs qui ont une solide expérience du VII, à l’image de l’ailier des Wasps Christian Wade. Sans avoir couché noir sur blanc, ce principe, Jean-Claude Skrela a lui aussi toujours affirmé qu’il serait obligatoire d’avoir participé à plusieurs tournois pour pouvoir postuler. Parmi les quinzistes français, les candidats ne devraient pas être très nombreux (Ouedraogo, Grosso, Martial, O’Connor, Buttin). Même problématique chez les Australiens. L’ouvreur des Wallabies Bernard Foley, actuellement en Angleterre pour disputer la Coupe du monde, n’avait jamais caché son envie de reprendre du service alors qu’il avait déjà fait ses preuves dans des compétitions internationales en 2010. Son rêve de voir Rio est aujourd’hui compromis après les déclarations du président de la Fédération australienne (ARU) Bill Pulver. Il a indiqué que les joueurs devront faire un choix entre le Super Rugby, les Wallabies et le rugby à VII. Autant dire que cette ligne de conduite à décourager quelques candidats, d’autant plus que Quade Cooper, prêt à faire le choix du VII, a finalement été rattrapé par ses engagements toulonnais.

Chez les Sud-Africains, aucune star des Springboks n’est annoncée. En revanche, l’arbitre international Craig Joubert, bien connu des Français pour avoir arbitré la finale de la dernière Coupe du monde, sera présent toute la saison sur les étapes mondiales. Et certainement à Rio.

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