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Bastareaud - Dumoulin : des promesses qui restent à tenir

Par Pierre-Laurent Gou
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    Bastareaud - Dumoulin : des promesses qui restent à tenir
Publié le Mis à jour
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Le XV de France a débuté sa Coupe du monde par une large victoire (32-10) face à l’Italie, mais a perdu sans doute définitivement Yoann Huget sur blessure.

La blessure de Yoann Huget est-elle grave ?

Plus que probable. C’est la grosse tuile de cette rencontre. À voir sa réaction et celle de ses compères du Stade toulousain, Louis Picamoles et Yoann Maestri qui ont accouru vers lui, on a tout de suite compris que sa Coupe du monde s’était terminée à la 55e minute de ce France — Italie. Son genou droit, au moment de sa prise d’appui pour tenter de déborder son adversaire direct, Leonardo Sarto, a lâché. Huget a quitté la pelouse, porté par le docteur du XV de France Jean-Baptiste Grisoli, épaulé par le kinésithérapeute, Lylian Bartuel. En pleurs, il a tenu à suivre la fin de la rencontre sur le banc, réconforté par tous ses partenaires et particulièrement par Wesley Fofana. En conférence de presse, le sélectionneur Philippe Saint-André ne pouvait que confirmer la mauvaise nouvelle.

Quelle était l’ambiance à Twickenham ?

24 heures après la fête d’ouverture du Mondial, Twickenham s’était paré de bleu, blanc et rouge. Près de 20 000 supporters français avaient fait le voyage donnant à l’enceinte bétonnée anglaise une allure et une ambiance de Parc des Princes version « eighties », en taille XXL. Bien avant le coup d’envoi et durant toute la rencontre, des « Allez les Bleus », chantés plein poumons descendaient des travées. Chose inhabituelle pour les rares spectateurs anglais présents à la rencontre, leur participation à une Ola géante, coordonnées sur les trois étages du stade dès la 20e minute et presque à chaque arrêt de jeu. Les Français qui avaient fait le déplacement étaient clairement venus faire la fête et l’acoustique des lieux, mais aussi la physionomie de la rencontre, leur en ont offert une belle occasion.

Comment a fonctionné la paire de centres Bastareaud – Dumoulin ?

Sur le papier, cette association qui avait déjà terminé le match de préparation face à l’Écosse suscitait quelques interrogations notamment au niveau de sa complémentarité. Après la rencontre, elle s’avère prometteuse. Notamment durant les cinquante premières minutes… Alexis Dumoulin a enfin été l’homme de la passe en plus, décalent plusieurs fois « Basta », mais aussi Nakaitaci. Quant au Toulonnais, il a démontré que délesté de son poids superflu, il pouvait être un point d’appui au milieu de la ligne d’attaque mais aussi un vrai joueur de rugby et pas seulement un perce-muraille. Même s’il a parfois souffert en vitesse de course, notamment face au « vieux » Andrea Masi.

Le XV de France a-t-il déjà fait mieux que trois victoires de suite sous l’ère PSA ?

L’air de rien, il s’agit de la troisième victoire consécutive du XV de France, chose qui ne lui était plus arrivée depuis 2012 où les Bleus avaient réussi à gagner quatre tests en suivant ! Preuve d’un renouveau ou de la faiblesse comptable du mandat du « Goret » ? L’avenir du XV de France durant cette Coupe du monde le déterminera, mais ce succès probant face à l’Italie propulse déjà les Bleus quasiment en quart de finale. Ils vont pouvoir préparer sereinement, leur finale de poule à Cardiff le 18 octobre face à l’Irlande.

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