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L’homme du match – On cherche encore

Par Léo Faure
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    L’homme du match – On cherche encore
Publié le Mis à jour
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Vainqueurs sans gloire aucune, les Bleus poursuivent leur route vers les quarts de finale, dans une poule exceptionnellement faible. La manière, elle, attendra.

Aplatir deux essais en bout de ligne, où le jeu n’a consisté qu’à courir, confère-t-il un statut d’homme du match ? Bien heureusement, non. Autrement, nous aurions dû mettre Sofiane Guitoune, au demeurant inexistant, englué sur cette ligne de touche comme une abeille sur un pot de miel. Ou Yannick Nyanga, dont la dévotion au combat n’a d’égal que le peu d’efficacité sur la ligne davantage et une absence gênante sur les soutiens offensifs ? Non. Sérieusement, non. Alors, Parra ? Il a du caractère, de l’envie et une mainmise sur ses gros que l’on n’aurait pas vue depuis le soporifique Jacques Fouroux. Le demi de mêlée clermontois a tenté, en tout et en vain. Il a cherché des passes au pied hasardeuses, a alerté son ouvreur, sa troisième ligne au ras ou son talonneur d’une chistera. Payant des sorties de balle vomies plutôt qu’offertes et des imprécisions de ses « gros » autant que celles qui lui appartiennent, le Clermontois n’a pas renversé la hiérarchie, comme cela lui était promis. Tant pis pour lui.

On ne voit pas plus loin

La vérité, c’est qu’on peut finir une rencontre avec le bonus offensif sans trouver personne à qui décerner l’oscar d’homme du match. On aurait aimé, ne versons pas dans ce « french-bashing » aussi cliché que le chauvinisme qu’il combat. Mais il n’y a rien. Rien dans ce match qui nous enthousiasme, qui nous délivre un soupçon d’adrénaline ou une décharge de testostérone (ou d’œstrogène, ne soyons pas sexiste) qui nous fasse lever de notre canapé pour se dire : « ça, c’était sacrément chouette ! ». Rien donc, dans cette équipe de France, qui ne fasse d’elle une grande de la scène internationale. L’aventure continuera, sûrement, jusqu’en quarts de finale au moins. La poule, une des plus faibles de l’histoire de la compétition, y fait pour beaucoup. Mais ce sera sans les trente acteurs de ce France-Roumanie. Et personne n’en voudra aux Roumains.

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