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David et Goliath

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Par rapport à l’équipe étant venue à bout des Pumas, Steve Hansen a procédé à treize changements. Face à l’équipe « B » des All Blacks, les Namibiens ne se font néanmoins la moindre illusion...

On ne tentera pas de vous tromper sur la marchandise. D’ailleurs, les Namibiens eux-mêmes n’essaieront pas de vous faire croire à du caviar, quand il s’agit d’œufs de truite. Phil Davies, l’entraîneur gallois du Petit Poucet de la compétition, expliquait donc en début de semaine : « Je ne vais pas vous mentir. Je sais que nous ne battrons pas les All Blacks. Des exploits comme celui du Japon face aux Springboks, il n’y en a qu’un par siècle. En revanche, nous donnerons tout pour que notre peuple soit fier de nous. » Ce soir au stade olympique, les All Blacks ont beau aligner leur équipe B -quatre jours après avoir affronté l’Argentine à Wembley (26 à 16), Steve Hansen a logiquement choisi de laisser ses cadres au repos- le visage des champions du monde en titre n’en demeure pas moins séduisant. Le futur Palois Colin Slade, remis d’une douleur musculaire, démarre à l’arrière. Sonny Bill Williams, auteur d’une entrée en jeu inoubliable contre l’Argentine dimanche soir, pousse Ma’a Nonu sur le banc de touche. Whitelock, Barret, Messam et Fekitoa sont les autres stars de cette équipe aux dents longues et dont le capitaine, Sam Cane, n’a que 23 ans.

Un nouveau séisme ?

Imprécis dans leurs lancements de jeu et bousculés par l’Argentine, les hommes de Steve Hansen ont un objectif simple face à la Namibie : marquer quatre essais et empocher le bonus offensif, histoire de mettre tout le monde d’accord dans ce groupe. Facile ? On le jurerait, tant les Namibiens font ici figure de victimes expiatoires. Eux qui restent sur quinze défaites d’affilée en coupe du Monde sont aussi célèbres pour avoir encaissé un cinglant 142-0 face à l’Australie, en 2003. Record inégalé…

Concernant la Namibie, il ne faut pas non plus oublier que son dernier sélectionneur (Danie Vermeulen) a démissionné en juin dernier, soit tout juste trois mois avant que ne débute le Mondial anglais. Entre autres choses, Vermeulen reprochait à ses dirigeants de mettre un peu trop le nez dans ses compositions d’équipe. La Coupe du monde 2015, cinq jours après avoir accueilli la victoire japonaise comme une révolution, connaîtra-t-elle un autre séisme ? Permettez-nous d’en douter…

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