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Toute la frustration des Blacks...

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Auteurs de neuf essais contre la Namibie, les All Blacks n’ont pourtant pas fait preuve de leur facilité habituelle...

Jeudi soir, les All Blacks ont pour la quatorzième fois de leur histoire en Coupe du monde passé plus de cinquante points à un adversaire. Tout va bien, alors ? N’exagérons rien. Après avoir fait remarquer que la sélection namibienne comptait en ses rangs huit joueurs amateurs, Steve Hansen analysait : «Cette rencontre fut particulièrement frustrante. Le jeu fut haché en deuxième période, la faute à des mêlées incessamment rejouées. Une d’elles dura même quatre minutes... Au cours des vingt dernières minutes, vingt incidents de jeu ont été dénombrés. Dans ces conditions là, nous avons eu du mal à imposer le tempo du match. Les gens n’ont vu notre vrai rugby qu’en de trop rares occasions.» Gênés par le courage et la détermination des coéquipiers de Jacques Burger, les champions du monde en titre ont tout de même marqué neuf essais, s’emparant du bonus offensif et confortant leur place au sommet de la Poule C. Face à la vingtième nation mondiale, on put d’ailleurs apprécier la classe et les appuis de l’ailier Nehe Milner-Skudder, la puissance de Julian Savea (les ailiers néo-zélandais ont chacun inscrit un doublé) et, surtout, le génie de Sonny Bill Williams, distillant les «off-loads» comme un curé le ferait du corps du Christ. L’ancien Toulonnais est-il en train de pousser Ma’a Nonu, futur milieu de terrain du RCT, sur le banc de touche ? C’est en tout cas ce qu’il se murmure, derrière les portes de l’hôtel des Tout Noir à Teddington...

Burger et le fond de l’océan

Au-delà des performances irréelles de Milner-Skudder et « SBW », on retiendra de ce match la détermination et le courage des Namibiens, dont le sélectionneur (Danie Vermeulen) avait pourtant démissionné trois mois avant le début du Mondial. Dans les couloirs du stade olympique, le capitaine Jacques Burger confit : «La plupart de mes coéquipiers travaillent de 8 à 17 heures. Ils se lèvent parfois à cinq heures du matin pour faire des mêlées, avant de retourner au boulot... Le rugby n’est pas toute leur vie. […] Défier le Haka fut pour eux un moment incroyable. Désormais, ils ne sont plus dans l’inconnu. Ils ont réalisé qu’ils viennent d’affronter quinze hommes faits du même bois qu’eux. On a généralement peur de l’océan quand on ne sait pas ce qu’il s’y cache au fond. Maintenant qu’ils le savent, ils n’auront plus peur de rien.» Les Namibiens affronteront le Tonga mardi soir. Les All Blacks, eux, se préparent à livrer une guerre sans merci contre la Géorgie, vendredi prochain à Cardiff.

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