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Laurent Garnier: «L’expérience de Brisbane est un atout»

Par Didier Navarre
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    Laurent Garnier: «L’expérience de Brisbane est un atout»
Publié le Mis à jour
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Laurent Garnier est l’actuel entraîneur de Palau et connaît le rugby à XIII australien sur le bout des doigts pour y avoir entraîné de longues années les équipes de jeunes. Avant cette finale inédite, il voit Brisbane décrocher le titre.

Qui est le favori de cette finale ?

Déjà, il faut préciser que c’est une finale qui, pour la première fois de son histoire, met aux prises deux équipes du Queensland, ce qui, pour la qualité de l’image, est quelque chose d’exceptionnel. En ce qui concerne le favori, la logique veut que ce soit Brisbane. Les Broncos ont dominé cette phase éliminatoire. Leur jeu est parfaitement au point. Mais, par expérience, j’ai appris qu’une finale de NRL se joue et se gagne dans sa mise en place et la façon d’approcher cet événement. Les Broncos ont la chance de posséder le meilleur entraîneur de la NRL : Wayne Benett. C’est un sorcier, un entraîneur hors norme. Il a gagné le titre à trois reprises avec Brisbane et une fois avec St George en 2010. Ces rendez-vous, il sait les préparer, gérer le temps, la pression. Je sais qu’il va mettre ses joueurs dans des conditions idéales pour ce match du sacre. Brisbane est aussi un habitué des finales et son expérience est un atout pour remporter ce titre.

North Queensland peut-il s’imposer ?

Tout à fait ! C’est une équipe qui est physiquement prête. En demi-finale, elle a bien maîtrisé son sujet face à Melbourne. Surtout, elle possède un excellent entraîneur qui est Paul Green, c’est un meneur d’hommes, un bosseur et rigoureux sur le moindre détail. Il faut savoir aussi que le North Queensland est situé à Townsville, une ville sous les Tropiques où le climat n’incite pas à la rigueur. Il a mené les cow-boys à la finale, ce qui est déjà une sacrée performance. Si on doit comparer Townsville à une ville treiziste française, ça serait Lézignan. Dimanche, le public du North Queensland sera un véritable quatorzième homme.

Qu’est-ce qui peut faire basculer cette finale ?

De part et d’autre, il y a des joueurs exceptionnels. Les trente-quatre joueurs qui vont participer à cette finale sont prêts. En défense, en attaque, les deux équipes ont les mêmes atouts. Ce qui peut influencer le sort de cette finale, c’est la charge émotionnelle. L’équipe qui va être gagnée par l’émotion ne sera pas dans une position favorable pour remporter le titre.

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