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« Cette polyvalence, c’est bien pour ma carrière »

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Propulsé deuxième ligne face à la Roumanie, et convaincant dans ce rôle, le Racingman Bernard Le Roux va retrouver son poste de prédilection, en troisième ligne aile, contre le Canada jeudi. Il se confie sur la manière dont il aborde ce changement et sur la place que cela confère dans le groupe.

Par Jérémy Fadat, envoyé spécial

Vous retrouvez votre poste de flanker. Avec quel sentiment ?

Ça me fait plaisir de démarrer en troisième ligne. Mais ce qui me fait plaisir, c’est surtout de jouer pour l’équipe de France en Coupe du monde. Cette compétition, c’est un rêve pour moi depuis toujours.

Vos repères sont-ils modifiés dans la préparation du match, suivant que vous jouiez deuxième ou troisième ligne ?

Oui, ça change un peu. Mon travail est différent au sein du plan de jeu. Mais moi, je peux évoluer du numéro quatre au numéro huit, donc je connais les lancements suivant chacun des postes. Même si j’apprends encore et surtout, je continue de travailler. Notamment sur les ordinateurs qui contiennent les systèmes de jeu, pour voir toutes les choses que je dois faire.

Mais cela fait-il longtemps que vous travaillez sur ces deux postes ?

Oui, même si j’ai davantage bossé en deuxième ligne sur cette préparation que je ne le faisais auparavant. Disons que c’est toujours une bonne chose si je peux jouer. Cette polyvalence, c’est bien pour ma carrière même si je préfère jouer troisième ligne car j’y ai notamment plus d’expérience. Mais je travaille par exemple avec Pascal Papé pour le côté technique du poste de deuxième ligne.

Cette polyvalence est certes un atout. Mais elle peut aussi faire de vous le remplaçant idéal…

C’est vrai et j’en suis conscient. Mais voilà, il n’y a que trois deuxième ligne de métier dans ce groupe et il y a ainsi besoin qu’un troisième ligne soit prêt à effectuer ce rôle. C’est mon cas. Et cela peut inciter à me placer sur le banc. Mais moi, je suis là pour l’équipe et pour gagner la Coupe du monde. J’ai envie d’être titulaire mais je ne vais rien laisser de ce qu’on me donne et vais profiter.

En deuxième ligne, il faut davantage pousser en mêlée fermée. Est-ce que vous aimez ça ?

J’aime le rugby (rires). Le rugby, c’est toujours pousser, plaquer, gratter et aller au combat.

Quel regard portez-vous sur l’équipe canadienne ?

C’est une formation qui aime le jeu offensif, qui a marqué un bel essai contre l’Italie et presque gagné ce match. Il faut faire attention à la respecter. Je sais qu’elle a beaucoup d’expérience, qu’elle est précise en touche. On va jouer un vrai huitième de finale.

Avez-vous un avis sur Jamie Cudmore que vous avez souvent croisé en Top 14 ?

Il est très costaud et fort physiquement. Bon, disons qu’il aime bien la bataille (sourires).

Que vous apporte cette longue coupure entre la Roumanie et le Canada ?

Quelques jours supplémentaires de préparation et de repos. Franchement, on a bien travaillé. Et cela est bénéfique d’avoir six ou sept jours avant de disputer un match. Cela nous permet d’analyser plus en profondeur les choses et de modifier un peu le plan de jeu suivant ce qu’on l’observe chez nos adversaires.

Et n’avez-vous pas déjà la finale du groupe contre l’Irlande dans un coin de la tête ?

Non. Il y aura encore dix jours derrière ce prochain match pour penser à l’Irlande. Il est très important de remporter ce huitième de finale. Après, on pourra espérer finir premiers de notre groupe. C’est évidemment un objectif mais, pour l’instant, nous sommes concentrés sur le Canada.

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