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« Rien n’est figé »

Par Nicolas Zanardi
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Publié le Mis à jour
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Déçu de ne pas avoir figuré sur la feuille de match face au Canada, le deuxième ligne parisien veut espérer en des jours meilleurs pour la suite de la compétition.

Propos recueillis par Nicolas ZANARDI

Voilà trois mois que l’aventure du Mondial a commencé. Le poids de la vie en commun commence-t-il à se faire sentir ?

Cela ne pèse pas sur la vie de groupe. Après, individuellement, il y a des moments moins faciles. Mais quand on sait pourquoi on est là, les choses redeviennent plus simples. Là, en plus, nous vivons une semaine très importante… Après tout, nous avons l’habitude de cette vie de groupe, cela fait partie du jeu. Même si c’est parfois bien d’en sortir.

Voici l’heure du dernier match de poule, les phases finales vont débuter… L’équipe-type étant désormais déterminée, ressentez-vous de la frustration chez les moins chanceux n’ayant pas la chance de voir leur nom coché sur la feuille de match ?

Si tout le monde pouvait jouer tous les matchs, ce serait super ! Malheureusement, ce n’est pas le cas. Tout le monde veut figurer sur les feuilles mais il y a toujours des déçus. Après, rien n’est écrit, rien n’est établi. Nous ne sommes pas idiots, et avons bien compris qu’une hiérarchie s’est établie. Mais rien n’est figé pour autant. C’est pourquoi il faut y croire.

Vous n’étiez pas sur la feuille face au Canada, dans une équipe qui ne comptait pas de deuxième ligne et deux flankers sur le banc… Pourquoi ?

Vous le leur demanderez…

Les entraîneurs vont-ils expliquer leur choix ?

Nous en avons parlé un peu, oui… Mais si vous souhaitez des précisions, j’aime autant que vous vous adressiez à eux directement.

Philippe Saint-André s’est montré assez ironique au sujet de l’Irlande la semaine dernière… Pensez-vous que la chronique soit trop tendre au sujet de votre futur adversaire ?

On verra ce qu’il en est dimanche. Ce qui est certain, c’est que dimanche face à l’Italie, les Irlandais n’étaient pas au niveau où vous les attendiez. Le fait d’avoir trois mois de préparation commune et un objectif commun nivelle les valeurs, on va dire. D’ordinaire, nous les affrontons pendant le Tournoi en plein milieu de la saison, c’est toujours difficile de passer d’une compétition à l’autre. Là, physiquement, nous sommes prêts et collectivement, nous sommes plus habitués à jouer ensemble.

Avez-vous observé en direct la performance de l’Irlande dimanche ?

Nous étions en entraînement séparé, donc non. Après, tout le monde s’est plus ou moins penché sur le match. À titre personnel je n’ai vu que la première mi-temps, certains l’ont regardé en entier, d’autres n’ont vu que la deuxième période.

Qu’en avez-vous retenu ?

Rien que l’on ne sache déjà… C’est une équipe qui sait imposer de la pression dans les airs et l’inverser par son jeu au pied. Ces secteurs seront déterminants, mais nous y sommes préparés. Nous sommes également persuadés qu’il risque d’y avoir un gros combat en touche, les Irlandais appréciant de sortir le plus souvent possible le ballon du terrain.

Vous êtes hors-jeu !

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