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Parisse dépendance, attention danger

Par Simon Valzer
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    Parisse dépendance, attention danger
Publié le Mis à jour
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Transparente sur ses deux premiers matchs, la Squadra azzurra s’est subitement sublimée contre l’Irlande qu’elle a affronté avec son capitaine, Sergio Parisse. Une prestation qui prouve une fois de plus que l’Italie nourrit une trop grande dépendance à son troisième ligne centre.

Un être vous manque et la terre est dépeuplée. Aucun proverbe n’est plus vrai que celui-ci concernant la sélection italienne et son talisman, le troisième ligne centre du Stade français Sergio Parisse. On ignore si le Parisien verse dans les arts occultes, la magie noire, la télépathie… Mais il faut se rendre à l’évidence : quand il est là, l’Italie est coriace, combative et presque entreprenante, comme elle le fut face à l’Irlande, la semaine dernière. Défaits 16-9 face à une équipe que beaucoup présentent comme l’outsider de la compétition, les Italiens ont même dominé les Irlandais en mêlée fermée. Avant cela, les Transalpins avaient été, n’ayons pas peur de le dire, en dessous de tout. Médiocres face à la France, le seul joueur qui s’est montré au niveau international fut le talonneur Léonardo Ghiraldini.

Transfigurés, mais trop tard

La semaine suivante, face au Canada, dix-huitième nation mondiale, ce fut pire. Poussive comme jamais, la Squadra Azzurra a tremblé jusqu’au bout face à d’entreprenants Canadiens : « J’ai pris cinq ans en une heure et demie », soufflait le sélectionneur Jacques Brunel après la rencontre. Menés jusqu’à l’heure de jeu, les Italiens n’ont dû leur salut qu’au fait que leurs adversaires ont cruellement manqué de réalisme. Après ces deux piètres prestations, on promettait l’enfer aux Transalpins, qui allaient affronter l’Irlande. Et puis non. Pourquoi ? Parce que Papa Parisse était là, et qu’il a secoué les plumes de cette équipe qui jusque là faisait injure à son statut de nation du Tournoi. Mordants en défense malgré un important déchet (152 plaquages, 20 manqués), dangereux sur les contres, spectaculaires dans le jeu dans la défense (10 passes après contact réussies), les Italiens étaient tout simplement transfigurés. L’équipe était pourtant la même : Geldenhuys-Furno dans la cage, Gori-Allan a la charnière, Garcia au centre, McLean à l’arrière… Ghiraldini n’était même pas là. Mais Sergio Parisse était là. Qu’en aurait-il été si le numéro huit avait disputé toute la compétition ? On ne le saura jamais. Ce que l’on sait en revanche c’est que Parisse n’est pas éternel. A 32 ans, le Parisien vit peut être sa dernière Coupe du Monde. Dès lors, on peut se poser une question : comment la Squaddra survivra à sa retraite ? Quels leaders émergeront ? Qui prendra sa relève ? Autant de questions qui, pour l’heure, demeurent sans réponse.

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