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Michalak : « De très bonnes sensations dans ce stade »

Par Jérémy Fadat
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    Michalak : « De très bonnes sensations dans ce stade »
Publié le Mis à jour
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Ce dimanche, pour le duel face à l’Irlande qui décidera de la première place du groupe de l’équipe de France, Frédéric Michalak aura encore un rôle déterminant à jouer. Métronome des Bleus depuis le début de la compétition, l’ouvreur doit confirmer au Millennium Stadium de Cardiff son statut de facteur X.

Du fait de vos récentes prestations convaincantes, l’attente autour de vous semble de plus en plus forte dans cette Coupe du monde. Comment le vivez-vous ?

Je le vis bien. Le fait de pouvoir jouer, m’exprimer, être dans ce groupe de l’équipe de France depuis le 5 juillet, voilà ce qui me réjouit. Cette préparation m’a permis de me remettre en forme physiquement. C’est qu’il me manquait depuis plusieurs années. Après, quand on enchaîne les matchs, on a plus de confiance. Je me sens de mieux en mieux. Puis je prends tout ce qui vient, tout ce qui se présente. Cet événement, je le traverse de manière si positive, avec beaucoup de gratitude.

Avez-vous l’impression de maîtriser ce poste d’ouvreur mieux que vous ne l’avez jamais maîtrisé ?

Il est certain qu’avec l’âge… Malheureusement (rires), et avec l’expérience, on voit des choses que l’on ne voit pas à vingt ans, si je dois comparer avec ma première Coupe du monde. J’ai vécu des épisodes heureux, d’autres moins. Mais cela m’a permis de grandir et d’évoluer à ce poste. On dit souvent qu’un ouvreur devient meilleur une fois qu’il a passé la trentaine. Je crois que c’est vrai.

Votre duel avec Jonathan Sexton sera l’une des clés de cette finale du groupe. Comment l’abordez-vous ?

Jonathan est un très bon joueur. On le connaît bien puisqu’il a évolué deux ans en France (au Racing 92, N.D.L.R.). J’ai d’abord beaucoup de respect pour lui car c’est un grand. Je sais qu’il apporte énormément à cette équipe d’Irlande. Mais pour ma part, je me concentre davantage sur le jeu de l’équipe de France que sur lui en particulier. Surtout qu’il possède aussi des joueurs rapides et puissants autour de lui. Le cas de Sexton, ce sera plutôt le rôle de Thierry Dusautoir (rires).

Le toit du Millennium sera fermé pour ce match. Cela change-t-il quelque chose en termes de repères ?

Il n’y aura pas de vent et pas de pluie (sourires)… Non, sérieusement, cela peut déstabiliser sous les ballons hauts mais c’est davantage le souci de notre arrière et de nos ailiers. Voilà pourquoi ils ont davantage travaillé là-dessus lors du dernier entraînement au Millennium. Il y a aussi la notion de distance avec le ballon qui varie mais il faut juste s’y adapter un peu plus. Pour moi, cela n’a pas une grosse importance. Sauf peut-être que ce sera très bruyant. Il faudra donc parler plus fort pour communiquer entre nous.

Et au niveau du tir au but, cela change-t-il quelque chose ?

Non, pas du tout. J’ai tapé un peu ce samedi dans l’enceinte. L’essentiel est d’avoir de bonnes sensations. Et en général, j’ai de très bonnes sensations dans ce stade.

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