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Cordero, Doux comme un agneau?

Par Marc Duzan
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    Cordero, Doux comme un agneau?
Publié le Mis à jour
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À 21 ans, l’ailier des Pumas, Santiago Cordero, a beaucoup fait parler de lui, depuis le début du Mondial.

Auteur de trois essais depuis le début de la compétition, Santiago Cordero fait partie des grandes révélations (21 ans, 1,76 m et 78 kg) de la première phase de cette Coupe du monde. Pur produit de la filière du Sevens argentin, l’ailier des Pumas est la preuve vivante que le système de formation mis en place par Agustin Pichot voici cinq ans (le Pladar, plan de développement du rugby argentin) est une vraie réussite. La semaine dernière, l’ancien arrière du XV de la Rose Jason Robinson expliquait au micro de ITV : « J’ai beaucoup d’admiration pour le triangle d’attaque argentin (Cordero-Imhoff-Tuculet, N.D.L.R.). C’est rapide, créatif, électrique. Ces trois mecs n’hésitent jamais à relancer un ballon. Franchement, je me demande même s’ils ne s’interdisent pas le jeu au pied. Leur réussite est bien la preuve que le règne des ailiers de 110 kg est terminé. » Même si George North, Julian Savea et JP Pietersen juraient du contraire, le Mondial 2015 a redonné ses lettres de noblesse aux ailiers purs, tels Santiago Cordero (l’agneau en espagnol) ou le Néo-Zélandais Nehe Milner-Skudder.

« Il a la vitesse de Shane Williams »

Récemment, le joueur des Pampas et du modeste club argentin de Regatas (Buenos Aires) expliquait : « Je ne suis pas épais et ne peux me permettre d’être dans la confrontation ou le duel. J’exploserai. En cela, le rugby à 7 m’a donné une philosophie assez particulière. J’appelle tous les ballons, j’ai toujours envie de contre-attaquer. Au départ, mes coéquipiers ont même dû me freiner un peu… » Aussi incroyable que cela puisse paraître, le rapide Cordero n’aurait pas dû participer à la Coupe du monde. Au vrai, l’agneau de Regatas ne dut même sa sélection qu’à la blessure de Manuel Montero, touché au genou lors de la préparation physique. Cordero poursuit : « Quand on m’a appelé pour remplacer la panthère (le surnom de Montero), je vous jure que j’ai d’abord eu du mal à parler. Il est mon ami et j’avais mal pour lui. Je m’étais fait à l’idée de ne pas disputer cette compétition. » Le destin en a voulu autrement et, trois mois plus tard, Cordero est devenu indiscutable avec les Pumas. « Ce joueur est promis à un très bel avenir, conclut Juan Hernandez. Il a la vitesse de Shane Williams et le changement d’appuis de David Campese. »

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