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Et revoilà Amorosino !

Par Simon Valzer
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    Et revoilà Amorosino !
Publié le Mis à jour
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Homme en forme de la sélection argentine, Lucas Gonzalez Amorosino s’est refait une santé au pays de Galles, à Cardiff précisément après une lente descente aux enfers en France.

Pour tout dire, on avait plaisir à revoir ses courses chaloupées, presque nonchalantes, mais toujours justes. Il faut dire que cela faisait longtemps qu’on ne les avait pas vues. L’époque remonte à la saison 2011-2012, au moment où l’Argentin n’était pas loin d’être le meilleur joueur du Top 14, plantant pas moins de sept essais en dix-sept titularisations. À ce moment, Amorosino était l’arrière titulaire de Montpellier, et la formation héraultaise effrayait toutes les défenses du Top 14 avec François Trinh-Duc à l’ouverture et Santiago Fernandez au centre. Amorosino était devenu, en quelques mois seulement, l’attraction de l’élite. Débarqué dans l’anonymat le plus complet de Leicester où il passait le plus clair de son temps à cirer le banc (six matchs de Premiership en deux ans), le Puma au gabarit modeste et au regard endormi ressemblait davantage à un chaton inoffensif qu’à un prédateur. En clair, personne ne l’attendait.

Cardiff, le renouveau

Et puis plus rien. La saison suivante, la flamme de « Speedy » s’est éteinte. Son dernier match avec Montpellier se solda par une lourde défaite concédée face à Clermont en Coupe d’Europe au mois d’avril 2013. Après ? Plus rien. L’entraîneur de Montpellier de l’époque, Fabien Galthié, lui signifia qu’il ne comptait plus sur lui, au même titre que le centre Matt Carraro et le pilier Vincent Pelo. Alors l’Argentin s’engagea en qualité de joker médical à Oyonnax, où il pu retrouver deux compères, Agustin Figuerola et Benjamin Urdapilleta. Mais l’histoire ne dura pas, et une fois son contrat terminé, le Puma fit ses valises pour Cardiff. Et c’est là, au pays de JPR Williams, que « Speedy » retrouva l’étincelle : neuf matchs, autant de titularisations, et un essai. En parallèle, il continua sa carrière avec l’Albiceleste : 11 matchs en 2014, et déjà 7 en 2015. Face aux faibles Namibiens, Amorosino éclaboussa la rencontre de toute sa classe. On espère donc le revoir face à l’Irlande, un adversaire qui correspondrait davantage à son calibre.

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