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Les promesses de Dusautoir

Par Marc Duzan
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    Les promesses de Dusautoir
Publié le Mis à jour
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Cette semaine, le capitaine du XV de France a pris les choses en mains. Voici ce qu’il confiait vendredi matin, au Celtic Manor de Newport…

Hier soir, le Nouvel Obs parlait d’une fissure entre Philippe Saint-André et ses joueurs. Le groupe est-il en autogestion ?

Non. Depuis le début du Mondial, c’est toute une équipe qui travaille. L’équipe, c’est les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants, le staff médical. Je ne sais pas d’où sort cette information. J’aimerais savoir d’où cette personne tient tout ça. Gérer ce genre de choses n’est pas de mon ressort.

Comment votre semaine de travail s’est-elle déroulée ?

Dans un premier temps, après la défaite face à l’Irlande, nous avons cherché à récupérer un maximum. Puis, on s’est aussitôt positionné sur le quart de finale. La semaine a été studieuse. Et je pense sincèrement que la déception a été évacuée. Nous avons aujourd’hui une montagne à gravir, demain. Nous sommes prêts. Ce n’est pas la même équipe qu’en 2011.

Sentez-vous une rébellion dans le groupe, avant d’affronter les All Blacks ?

Je sens que cette équipe a envie de gager, envie de continuer. Avant que ne débute cette compétition, nous avions l’objectif d’être champions du monde ; pour le remplir, il nous fallait donc battre des équipes du gabarit de la Nouvelle-Zélande. Cela ne change rien, dans le fond.

Votre rôle de capitaine a-t-il été important cette semaine ?

Avec Pascal (N.D.L.R. Papé) et Nicolas (N.D.L.R. Mas), nous avons continué à accompagner l’équipe comme nous les faisons depuis le début de la compétition. C’est un contexte particulier. Certains joueurs savent depuis le début de la compétition que ce sera peut-être leur dernier tour de piste, en équipe de France. C’est quelque chose de motivant.

Que représente, pour vous, une rencontre face aux All Blacks ?

Ce n’est pas juste moi. Affronter les All Blacks est quelque chose de très spécial pour nous tous. Nous avons une histoire particulière avec les Néo-Zélandais. C’est probablement aussi la dernière fois que j’affronte Richie McCaw. Le capitaine des Tout Noir est quelqu’un d’unique, sa carrière en atteste. Mais là, à l’instant T, j’ai d’autres choses en tête. Si nous perdons demain, nous sortons. Et ce n’est pas ce que je souhaite.

Steve Hansen, le sélectionneur des All Blacks, a peur que le french flair se réveille. Qu’en pensez-vous ? Pouvez-vous m’expliquer ce qu’est le french flair ?

Si on gagne ce quart de finale avec le label french flair, tant mieux. Mais ce qui m’intéresse, c’est aller en demi-finale.

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