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Savea efface Lomu des tablettes

Par midi olympique
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    Savea efface Lomu des tablettes
Publié le Mis à jour
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Julian Savea a lourdement pesé dans la victoire des Blacks face à des tricolores apathiques. Trois essais, 142 mètres parcourus avec le ballon et combien de défenseurs battus ? Julian Savea était trop fort... Beaucoup trop fort pour le XV de France.

Philippe Saint-André a, pendant ses quatre années de mandat, insisté sur la « polyvalence ». Ses joueurs devaient pouvoir jouer plusieurs postes. Ainsi Bernard Le Roux évoluait troisième ligne aile ou deuxième ligne, Wesley Fofana centre ou ailier. Mais finalement le plus mauvais choix qu’aura fait PSA fut de replacer Brice Dulin à l’aile. L’arrière du Racing 92 a toujours été fiable à l’arrière. Forts sous les ballons hauts, relanceur virevoltant, Philippe Saint-André a pourtant choisi de le faire jouer à l’aile du XV de France. Résultat ? S’il a été au niveau face à l’Italie ou au Canada, lorsqu’il s’est retrouvé face à un ailier de très haut niveau l’ancien Castrais n’a pas existé face à Milner-Skudder.. Fébrile en attaque, pas fiable en défense Brice Dulin a rappelé à Philippe Saint-André qu’il n’était pas ailier mais bien arrière. Comme quoi cette histoire de poste…

De l’autre côté Noa Naikataci a une nouvelle fois été en deçà du niveau international. Incapable de franchir lors des phases offensives, dangereux dans ses relances, le Clermontois a semblé perdu tout au long de la Coupe du monde et n’a, une nouvelle fois, pas existé face au révélateur Néo-Zélandais. Mais là où le Clermontois s’est le plus illustré ce soir c’est sur ses non-défenses face à Julian Savea. L’ailier black a d’ailleurs fait le choix de ne lui laisser aucune chance. Plus puissant, plus rapide, avec des crochets de fou, Julian Savea était inarrêtable. Si Bernard Laporte le comparait pendant la rencontre à Jonah Lomu, son profil de joueur semble unique à ce niveau. Moins impressionnant que l’autobus Lomu, l’ailier des Hurricanes a toutes les qualités requises pour un ailier, comme l’illustrent chacun de ses essais.

Premier essai (29e) : le placement

Après une magnifique chistera de Dan Carter l’ailier était « au bon endroit, au bon moment ».

 

 

Deuxième essai (39e) : la (sur) puissance

Servit par Retallick à l’entrée des 22 mètres, Julian Savea a joué deux un contre un. Le premier face à Noa Naikataci qu’il a renvoyé à Clermont, le second face à Scott Spedding qu’il a envoyé dans le même vol pour l’Auvergne. Le retour désespéré de Rabah Slimani n’a pas effrayé l’ailier néo-zélandais qui l’a assis à son tour.

 

 

Le troisième (59e) : la vitesse

Après une interception sur la ligne médiane, Savea a franchi quelques 50 mètres pour inscrire son triplé (8e essai de la compétition !). À la course il a pris Yannick Nyanga et Scott Spedding de vitesse.

Une démonstration pour un joueur qui, a seulement 25 ans, vient d’inscrire ses 36, 37 et 38e essais sous le maillot frappé de la fougère. Il égale ainsi le record d’essais inscrits en une Coupe du monde (8) jusqu’alors codétenu par Jonah Lomu et Bryan Habana. Il a également dépassé le nombre d’essais inscrits par Jonah Lomu tout au long de sa carrière internationale… alors qu’il compte 24 sélections de moins que la superstar du rugby… Mais où s’arrêtera Julian Savea ? Pierrick Ilic-Ruffinatti

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