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Équipe de France, stop ou encore ?

Par midi olympique
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    Équipe de France, stop ou encore ?
Publié le Mis à jour
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Certains joueurs pourraient avoir disputé leur dernier match en Bleu, pas forcément pour les mêmes raisons. En fin de carrière, décevants ou simplement plus capable de supporter l’accumulation des matchs, tour d’horizon de ces révérence internationales.

Ils arrêtent

Pascal Papé : le seconde ligne du Stade Français, très affecté, l’a annoncé dès la fin de la rencontre face au Blacks : « Je m’en veux de finir ma carrière en Bleu sur 60 points, ça me fait chier ! » Le vice-capitaine des Bleus fait donc ses adieux, soixante-cinq sélections au compteur laissant orphelin Yoann Maestri son compère de la seconde ligne.

Frederic Michalak : Cruelle symbolique, il termine sa carrière par une blessure, une de plus à la suite d’un coup pied contré entraînant l’essai de Retallick et le début du calvaire. Lui aussi a été très clair sur son avenir en bleu : « le corps ne répond plus. » Sorti à la 11e minute de ce quart de finale, il aura profité de la Coupe du monde pour devenir le meilleur réalisateur français de l’histoire avec 436 points en 77 sélections. Maigre consolation pour celui qui rêvait d’une fin en Bleu avec la coupe Webb Ellis dans les bras.

Nicolas Mas : Le doyen du groupe devrait lui aussi tirer sa révérence après douze années au service de la patrie. Le dénouement d’une carrière internationale se finissant tristement comme elle avait commencé le 28 juin 2003, par une défaite contre les Blacks.

L’énigme Dusautoir

À l’issue du quart de finale le capitaine n’avait pas vraiment envie d’évoquer son cas personnel : « Je viens de sortir du match donc vous imaginez bien que ce n’est pas dans ma tête. » Pas de réponse donc, pourtant en début d’année il avait déclaré que la Coupe du monde « serait probablement sa dernière compétition. » Oui mais voilà, difficile de prendre une décision à chaud, difficile de se voir partir sur une déroute de cette ampleur, et difficile aussi pour le Dark Destroyer d’antan de laisser son équipe de France dans cet état. Reste donc à prendre une décision, nul doute que la position de son ancien entraîneur à Toulouse Guy Novés, devenu sélectionneur, sera primordiale.

Quid de ces Bleus venus d’ailleurs…

Les Rory Kockott, Bernard Le Roux, Scott Spedding, Uini Atonio et Noa Nakaitaci en ont-ils fini avec l’équipe de France ? Difficile à dire, tout dépendra des choix de Guy Novés. Toujours est-il que certains ont marqué plus de points que d’autres. Spedding a été l’une des rares satisfactions du mondial et son profil de relanceur puissant est assez atypique pour espérer le revoir en bleu. Du moins s’il s’impose dans son nouveau club, Clermont, où il fera face à la concurrence du meilleur arrière européen de la saison dernière : Nick Abendanon. Bernard Le Roux pourrait également avoir de nouvelles capes. Sa polyvalence et sa puissance sont des atouts indéniables, tout comme ses bonnes entrées durant le mondial. Pour Rory Kockott, véritable choix de Saint André, l’avenir semble plus sombre. Il n’a jamais véritablement eu sa chance durant la Coupe du monde et évolue à un poste ou les joueurs de qualités semblent éclore dans tout l’hexagone. Au sein même de son club le jeune Julien Seron a parfaitement assumé l’intérim, et sera à coup sûr une alternative de choix. Uini Atonio est peut-être l’avant le plus puissant de ce groupe des 31 mais il n’a pas véritablement été bien utilisé dans un rôle d’impact player. Le staff de l’équipe de France n’estimait pas qu’il avait le coffre pour tenir 80 minutes au niveau international, si Yannick Bru reste l’entraîneur des avants, la donne ne devrait pas changer. Son profil est à coup sûr intéressant, reste encore à l’utiliser de la bonne manière. Pour Nakaitaci, autre déception du mondial, l’avenir en bleu est loin d’être assuré. Il faudra déjà se remettre en selle du côté de Clermont. Pas forcément évident avec David Strettle, Adrien Planté ou encore Hosea Gear en postulants. S’il parvient à s’imposer, le viviers des ailiers français n’étant pas immense, il pourrait de nouveau avoir sa chance en Bleu.

Destins inverses pour les Racingmens ?

Damien Chouly : Son retour en Auvergne devrait lui faire le plus grand bien. Grande déception de ce mondial le troisième ligne, promu « capitaine de touche », a bien des maux à soigner. Sous le feu des critiques, il n’a pas reçu le plus grand des soutiens par le staff de l’équipe de France…

Alexandre Dumoulin : Un des choix de fort de Philippe Saint-André. Attendu comme l’une des solutions pour remplacer Bastareaud, ses deux titularisations, contre l’Italie et la Nouvelle-Zélande, sonnent comme de terribles désillusions. Lui aussi devra d’abord prouver qu’il a sa place en club avant de postuler pour l’équipe de France.

Brice Dulin : Que le retour dans son club (et à son poste) va lui être salvateur ! Il s’agit probablement du joueur le plus frustré du mondial. L’arrière repositionné ailier en aura bavé. Difficile de prendre ses marques à un nouveau poste face à l’Anglais Watson où le Néo-Zélandais Milner-Skudder.

Rémi Tales : La supériorité de Dan Carter, si elle semble inéluctable sur le papier, a été criante sur le terrain. Vis à vis sur le terrain en quarts de finale, ils vont se retrouver coéquipiers en club. L’ancien castrais devrait se contenter de jouer les seconds rôles.

P-O.C

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