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Hijos de Pumas *

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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La dernière épopée d’une équipe d’Argentine en Coupe du monde remonte à l’automne 2007. Huit ans plus tard, les petits frères de la bande à Pichot se sont jurés de hisser l’Amérique du Sud en finale. Vamos ?

Santiago Cordero, la révélation argentine de ce début de Coupe du monde, est beaucoup trop jeune pour faire des complexes. On n’est pas sérieux, quand on a 21 ans. « Les Wallabies sont mortels, raconte l’ailier des Pumas. Et je vous rappelle qu’il n’y a pas de favori dans une demi-finale de coupe du Monde. Nous le prouverons dimanche. » Décomplexés par leur impressionnante démonstration de force face aux Irlandais le week-end dernier (43 à 20), à Cardiff, les Pumas se sont promis cette semaine de faire mieux que leurs grands frères, éliminés en demi-finale du Mondial 2007 par l’Afrique du Sud (37 à 13). Et pourquoi pas, après tout ? Daniel Hourcade, le sélectionneur argentin, analyse : « En trois ans de participation aux Four Nation, nous avons réalisé d’énormes progrès dans le jeu courant, la discipline et l’alternance. Je nous compare volontiers à un enfant qui a d’abord appris à marcher, avant de se mettre à courir. Nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements de notre révolution. Mais nous avançons plus rapidement que les gens croient. »

Si les Pumas restent toujours aussi forts dans le combat d’avants, ils sont aujourd’hui bien plus complets qu’ils ne le furent en 2007 ou en 2011. Hourcade poursuit : « La mêlée est notre drapeau national, quelque chose auquel nous ne renoncerons jamais. Mais je ne vous cacherai pas qu’aujourd’hui, nous ne l’utilisons plus comme avant : une bonne mêlée au service d’un lancement de jeu propre, pas pour emporter l’adversaire dans son propre en-but. Pour les Pumas, la mêlée n’est plus une arme exclusive. »

L’humour de Giteau

De quoi nous rappeler qu’en 2011, Graham Henry (à la demande d’Agustin Pichot, « Ted » formait alors des entraîneurs en Argentine) confia à l’ancien capitaine des Pumas : « Le jour où cette équipe attaquera aussi bien qu’elle ne défend, elle sera championne du monde. » La prophétie de l’ancien sélectionneur des All Blacks se réalisera-t-elle cette année ? Difficile à dire, tant la montagne se dressant aujourd’hui face aux coéquipiers d’Agustin Creevy semble haute. Bien qu’inquiétés par l’Écosse en quarts de finale (35 à 34), les Wallabies s’appuient encore sur la meilleure mêlée de la compétition et, surtout, la ligne de trois-quarts la plus complète de cette Coupe du Monde au Royaume Uni. Une ligne d’attaque où brille de mille feux Matt Giteau, grand oublié du dernier Mondial et revenu d’entre les morts pour fêter cet automne sa centième sélection avec l’Australie : « Je ne devrais pas être là, souriait-il mercredi matin en conférence de presse. Je devrais être en train de faire de l’argent, de faire le beau en costume et de donner des séminaires autour de Twickenham. Mais tant qu’à être là, j’essaierai d’y rester jusqu’au bout… »

*Fils de Pumas

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