Abonnés

Rebecca Kearney, Cape au Sud !

Par midi olympique
  • Rebecca Kearney, Cape au Sud !
    Rebecca Kearney, Cape au Sud !
Publié le Mis à jour
Partager :

L’internationale suédoise a quitté la Suède il y a deux ans dans un but bien précis : jouer au rugby. Plus au Sud, son objectif semble bien engagé.

Rebecca Kearney est ce qu’on appelle plus communément une femme de caractère. Le genre de femme capable d’être sur tous les fronts à la fois, de foncer tête baissée, quoi qu’il puisse arriver. Voilà finalement comment la jeune femme suédoise, ayant aussi la nationalité australienne a débarqué à l’Usap en 2014 pour finalement partir vers la ville rose la saison suivante. « Elle aurait aimé rester à Perpignan, nous explique Philippe Gleyze, son entraîneur, mais la pérennité de l’équipe n’était pas assurée et une autre raison à jouer en notre faveur : elle adore jouer centre et là-bas, pour des raisons d’effectif, elle était utilisée troisième ligne aile. Cet élément a été déterminant dans son choix pour le Stade toulousain. » Toulouse donc, pour le jeu mais aussi et surtout pour la proximité avec l’Espagne, car si cela peut paraître étonnant, Rebecca, en plus de parler, Suédois, Anglais et Français, est une grande amoureuse de l’Espagne, de sa chaleur, de sa culture sudiste et surtout de sa langue. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à poursuivre son master en LCE à l’université Jean Jaurès en complément de son activité avec le Stade. Une activité qu’elle n’a jamais mise de côté où qu’elle aille. « C’est une passionnée, poursuit son entraîneur. Elle est devenue en peu de temps un élément moteur du groupe : elle apporte la maturité nécessaire à ce groupe, son expérience et par-dessus tout son enthousiasme permanent ! ».

« Ce n’est pas un produit fini »

L’internationale suédoise fait preuve d’un tel enthousiasme qu’elle ne manque pas une occasion de s’entraîner, même quand il s’agit d’aller défier les garçons en technique individuelle le lundi soir. Pour autant, Rebecca Kearney n’est pas « un produit fini » comme préfère la définir Philippe Gleyze : « C’est une joueuse qui a de grosses capacités techniques, qui est capable de faire de très longues passes, qui a un jeu au pied correct pour son poste, et c’est un avant-tout une excellente défenseur. Pour autant ce n’est pas un produit fini, elle doit encore travailler sa vision du jeu, continuer à progresser sur certains détails. » En termes de progression, la néo-Toulousaine est loin d’avoir lâché » le morceau et est venue en France dans le but premier d’atteindre son meilleur niveau. Son entraîneur, lui, paraît très confiant pour ce qui est de son évolution au sein du Stade toulousain : « C’est une fille intelligente. Il faut bien avouer que c’est tout de suite plus facile lorsqu’on cherche à travailler autant qu’elle le fait. » R. P.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?