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Les Anglais se donnent les moyens

Par Emilie Dudon
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Publié le Mis à jour
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Pour retrouver de l’attractivité et arrêter de subir la concurrence du Top 14 ou du rugby japonais, les Anglais sont en train de faire évoluer leur système financier. Les premiers effets se font déjà sentir.

Si les clubs anglais rivalisent de nouveau avec leurs homologues français les plus prestigieux, comme en témoigne la signature de Louis Picamoles à Northampton, c’est parce que le système financier appliqué outre-Manche évolue. Les instances du rugby anglais ont souhaité redonner de l’attractivité à leur championnat et elles ont pris des mesures idoines pour y parvenir. D’abord en permettant à leurs équipes d’embaucher un deuxième « marquee player ». Kesako ? Les « marquee players », également appelés « joueurs du président », n’entrent pas en compte dans le décompte du salary cap et peuvent être rémunérés sans limite bloquante. Les présidents pouvaient en enrôler un ces dernières années ; ils pourront en prendre un second dès la saison prochaine. Ainsi, les meilleurs joueurs peuvent gagner autant d’argent en Angleterre qu’en France. Typiquement, cette mesure a permis à Louis Picamoles de rejoindre les Saints, alors que la star galloise George North s’était déjà engagée en 2013-2014.

Sur fond de guerre interne

En parallèle, le salary cap lui-même continue d’évoluer. Porté à 5,5 millions de livres (7,6 millions d’euros) cette saison, il passera à 6,5 millions de livres (9,1 millions d’euros) l’an prochain. Pour comparaison, il est actuellement fixé à 10 millions d’euros en France. Mais les présidents des plus gros clubs – qui possèdent d’énormes moyens — ne cessent de claironner qu’il est encore trop limitatif. Après la piteuse élimination du XV de la Rose durant son Mondial, le sujet est de plus en plus chaud de l’autre côté de la Manche. D’autant que certains d’entre eux sont soupçonnés d’avoir allègrement triché avec les plafonds imposés en négociant en douce avec l’autorité de régulation. On parle de Leicester, de Northampton, des Saracens ou de Bath notamment… Bath justement, dont le président Bruce Craig menace même de quitter le Premiership pour rejoindre le Top 12. Une guerre interne est lancée au sein de la Ligue et s’ils ont gain de cause, le Top 14 aura un concurrent à sa mesure.

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