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Un France - Angleterre sur le marché des transferts

Par Emilie Dudon
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    Un France - Angleterre sur le marché des transferts
Publié le Mis à jour
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La compétition entre les deux pays ne se fait pas seulement sur le terrain. En matière de transferts également, le combat fait rage. Et si la France avait pris beaucoup d’avance ces dernières années, les Anglais sont de nouveau compétitifs dans ce secteur. Explications.

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe la semaine dernière : l’annonce de la signature de Louis Picamoles à Northampton a prouvé que le Top 14 n’est plus le seul championnat européen à pouvoir s’offrir les stars de la planète ovale. Le numéro 8 de l’équipe de France était l’un des joueurs les plus convoités du marché des transferts. Et il s’est avéré que le Stade toulousain n’a jamais été en mesure de s’aligner sur l’offre émise par les Saints, estimée à plus de 700 000 euros annuels (sur trois ans). Il va falloir faire avec désormais : les Anglais ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Leurs dirigeants, poussés par des présidents de clubs aux moyens financiers incommensurables, ont décidé d’agir pour redonner de l’attractivité à leur championnat. D’abord en relevant le salary cap. Porté à 5,5 millions de livres (7,6 millions d’euros) cette saison, il passera à 6,5 millions de livres (9,1 millions d’euros) l’an prochain. Pour comparaison, il est actuellement fixé à 10 millions d’euros en France.

Des propositions à Parra et à Lapandry

Mais les présidents des plus gros clubs - qui possèdent d’énormes moyens financiers - ne cessent de claironner qu’il est encore trop limitatif. La Ligue a fait un effort dans leur sens en leur permettant d’embaucher, à partir de la saison prochaine, un deuxième « marquee player » dans leur effectif. Ces recrues, aussi appelées « joueurs du président », sont des joueurs à part, dont le salaire n’entre pas en compte dans le décompte du salary cap et qui peuvent être rémunérés sans limite bloquante. C’est typiquement cette mesure qui a permis à Louis Picamoles de rejoindre les Saints, alors que la star galloise George North s’était déjà engagée en 2013-2014. Récemment, un intérêt des London Irish avait été évoqué pour le Clermontois Morgan Parra tandis que son coéquipier Alexandre Lapandry a également été en contact avec Leicester. Bath a longtemps tenté de faire venir le très « bankable » international gallois Toby Faletau – pas libéré par sa Fédération – pour finalement enrôler le troisième ligne du XV du Chardon David Denton. À l’issue de la Coupe du monde, le président de Toulon Mourad Boudjellal avait annoncé que le légendaire capitaine des All Blacks Richie McCaw, pourrait jouer en France… ou en Angleterre ! Il semblait loin, le temps où les Sella, Castaignède, Lacroix ou Ibanez s’exilaient outre-Manche. On y revient à la vitesse grand V. Les clubs français vont désormais devoir batailler pour conserver leurs stars, françaises ou étrangères. La guerre est lancée.

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