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La relève est déjà en marche

Par midi olympique
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    La relève est déjà en marche
Publié le Mis à jour
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Après une jolie victoire des Françaises face au XV de la Rose féminin (11-0), ce samedi, le rugby a découvert deux jeunes femmes qui constituent la relève de cette équipe française.

D’un côté, l’expérience. De l’autre, la jeunesse et la fraîcheur. D’un côté, une capitaine qui célébrait sa cinquantième sélection. De l’autre, deux jeunes femmes qui ont fêté leur première fois sous le maillot bleu. Ce samedi à Martigues, Gaëlle Mignot, capitaine du XV de France féminin, a tenté d’aiguiller du mieux qu’elle a pu cette nouvelle génération. La talonneuse de Montpellier a découvert Romane Ménager et Pauline Bourdon avec qui elle jouait pour la première fois. Pourtant, elle les avait déjà remarquées auparavant. « Ce sont des joueuses qui ont évolué avec les moins de 20 ans et que j’ai déjà croisées quelques fois lors de stages, confie la capitaine de l’équipe de France. Romane (Ménager, N.D.L.R) évolue à Lille dans le même championnat que moi donc je l’ai déjà affrontée. Concernant Pauline (Bourdon), elle joue à Bayonne en division en dessous donc je n’ai jamais pu la rencontrer sur le terrain. Malgré tout, je connaissais ces deux jeunes avant de jouer avec elles. » Lors de la victoire française sur les Anglaises (11-0), la troisième ligne Romane Ménager était titulaire alors que la demie de mêlée Pauline Bourdon est entrée en remplacement de Yanna Rivoalen.

« Leur arrivée nous tire vers le haut »

Alors que seules neuf joueuses de 2014 étaient dans le groupe pour le match de samedi, les anciennes joueuses pourraient craindre de l’arrivée des jeunes qui risquent de les pousser vers la sortie. Pourtant c’est tout le contraire qu’il se produit. « Leur arrivée tire tout le monde vers le haut. Les jeunes ont envie de montrer qu’elles veulent leur place dans le groupe et les anciennes veulent absolument conserver la leur. Nous avons toutes comme objectif 2017 pour la prochaine coupe du monde. Le chemin paraît court et long à la fois. Je pense qu’au fur et à mesure notre pratique évolue et de plus en plus de filles prennent conscience qu’il faut travailler pour aller en équipe de France. » À 28 ans, Gaëlle Mignot cumule 50 sélections en cinq années au sein du XV de France féminin. De l’expérience, elle en a. Et cela lui permet d’avoir un discours positif auprès de la jeunesse arrivante mais aussi de lui prodiguer de précieux conseils. « C’est normal qu’il y ait de la tension pour ces deux joueuses qui allaient jouer leur premier match. On essaie de leur apporter du réconfort et leur dit que le groupe est derrière elles et qu’elles n’ont pas de pression à avoir, explique la capitaine. Avant de rentrer sur le terrain, je leur ai dit de se donner à fond et surtout de ne rien regretter. De tout tenter et ne pas jouer avec le frein à main. » Les « anciennes » joueuses ont donc été bien présentes auprès des recrues et le groupe semble très soudé et très homogène, ce qui laisse présager de beaux jours au XV français féminin. J. E.

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