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Pourquoi Bordeaux doit se méfier d'Exeter

Par Jérôme Prévot
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    Pourquoi Bordeaux doit se méfier d'Exeter
Publié le Mis à jour
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L’équipe du Sud de l’Angleterre n’a pas gagné grand-chose, mais elle progresse à vue d’œil. Les Bordelais n’auront pas la partie facile dans le Devon.

Attention, Exeter n’est pas une écurie très connue par le public français. La ville non plus. Elle se situe dans le Devon, le Sud Ouest de l’Angleterre, une région plutôt rurale qui a toujours formé de bons joueurs de rugby mais qui n’avait jamais compté de puissants clubs professionnels. Mais les choses ont bien changé depuis 2010. Les Exeter Chiefs pointent en ce moment à la deuxième place du classement du championnat d’Angleterre derrière les Saracens. Cette équipe est donc montée voici cinq ans et depuis, elle n’a cessé de progresser, empochant l’an passé son premier trophée : la Coupe anglo-galloise. L’été dernier, elle a fait un bon coup sur le marché des transferts en faisant signer le deuxième ligne international Geoff Parling (29 capes) qui jouait auparavant à Leicester, excusez du peu. L’an passé déjà, les « Chiefs » avaient su attirer le numéro 8 anglo-néo-zélandais Scott Waldrom, lui aussi venu de Leicester. Dans le groupe de la Coupe du Monde, le club comptait, outre Parling, l’ailier Jack Nowell et l’ouvreur ou centre Henry Slade. Exeter est donc devenu une pointure du rugby anglais même si le club ne dispose que d’un stade encore exigu (12 600 places). Mais ça n’a pas empêché le club de découvrir la grande Coupe d’Europe dès 2012. Les Chiefs vivront cette saison leur troisième campagne continentale. Les Bordelais rencontreront donc une formation très solide même si elle a perdu son premier match à Swansea, 25-13 contre les Ospreys.

Rob Baxter, figure tutélaire du club

Cette équipe d’Exeter est dominée par une figure tutélaire, celle de Rob Baxter, entraîneur en chef depuis 2009 et membre du staff depuis 2006. Il avait aussi porté le maillot du club comme joueur pendant quatorze ans, dont dix de capitanat, c’est presque une trajectoire à la Guy Novès. En 2013, il fut même appelé comme dans le staff de l’équipe d’Angleterre en tournée estivale en Uruguay et en Argentine pour remplacer Graham Rowntree pris par la tournée des Lions : une vraie récompense et une vraie reconnaissance pour cet entraîneur à poigne qui eut pendant de longues années son propre frère sous ses ordres, Richard Baxter. Rob Baxter a une telle réputation en Angleterre que son nom a circulé parmi les prétendants à la succession de Stuart Lancaster, mais il a clairement expliqué qu’il respecterait son contrat avec son club de toujours. Le parcours d’Exeter est tellement prometteur en championnat depuis le mois de septembre (trois victoires en quatre matches, mieux que Bath par exemple) qu’il ne pouvait pas décemment le quitter en plein milieu de la saison.

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