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Doussain : « On a pris un coup sur la tête »

Par Jérémy Fadat
  • Doussain : « On a pris un coup sur la tête »
    Doussain : « On a pris un coup sur la tête »
Publié le Mis à jour
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Quelques jours après leur sévère défaite sur le terrain des Saracens (7-32), les joueurs du Stade toulousain ont procédé à une large remise en question, comme le confie le demi de mêlée Jean-Marc Doussain. Laquelle doit porter ses fruits face à Oyonnax samedi.

Comment se sont passées les retrouvailles avec le quotidien toulousain derrière ce pesant week-end anglais ?

C’était un peu long, dans un contexte difficile. Il nous tardait de passer à autre chose. On a surtout discuté de notre match aux Saracens qui n’a pas été abouti. Cela permet de redescendre sur terre. Jusque-là, tout se passait bien, on avait réalisé un bon début de saison… Voilà, on a sorti une mauvaise rencontre. Toulouse n’était pas à la hauteur. Nous n’avions pas les armes pour lutter. Mais maintenant, c’est fait. Ce groupe se reconstruit, il faut savoir rebondir.

Avec du recul, êtes-vous parvenus à comprendre pourquoi vous avez été autant dominés en première mi-temps ?

On a été tant dominé… (il coupe). On savait qu’ils allaient nous mettre beaucoup de pression. Nous n’étions pas surpris mais nous avons mis trop de temps à entrer dans le match. C’était mieux en deuxième mi-temps. Les Saracens nous ont pris à la gorge et cette équipe sait se nourrir des erreurs adverses et de sa domination territoriale pour prendre le dessus. C’est aussi une formation très bien organisée. Mais, je le répète, on doit passer à autre chose et regarder devant.

Devant justement, c’est la réception d’Oyonnax samedi. Affronter un club français dans cette compétition change-t-il quelque chose ?

Nous avons déjà eu un club français dans notre poule la saison passée (Montpellier, N.D.L.R.). C’est un peu particulier car on s’affronte assez souvent en championnat. On connaît parfaitement les qualités d’Oyonnax même si ce club rencontre quelques problèmes actuellement avec son changement d’entraîneur. Mais ce n’est vraiment pas notre souci. Il faudra réaliser un match sérieux pour les battre.

Surtout que la dernière fois que vous aviez reçu Oyonnax, en barrage la saison passée, vous l’aviez emporté de très peu (20-19)...

Cela avait été très dur mais c’était un autre contexte. On devait sauver notre saison ce jour-là alors qu’eux venaient sans pression. Ce sera encore une équipe difficile à manœuvrer samedi. Et vu qu’elle n’a malheureusement pas joué le week-end dernier, elle arrivera avec plus de fraîcheur que nous. Mais de toute façon, on ne se concentre que sur nous. Il faut arrêter de bader les autres (sic).

Votre sévère défaite vous a-t-elle obligés à une remise en cause ?

Je le pense. On avait gagné à Montpellier, qui est un autre prétendant aux phases finales de Top 14, après avoir failli le faire à Bordeaux même si on n’avait pas réalisé le match parfait, puis on avait enchaîné sur une rencontre aboutie contre Grenoble… Comme je l’ai dit, cela permet de revenir sur terre. La semaine est studieuse.

Le lourd revers aux face à un des favoris de la Champions Cup modifie-t-il vos ambitions dans la compétition ?

Non, cela ne change rien. Je ne crois pas que l’écart soit si grand que ça entre nous. Il y aura encore un match retour. D’abord, on a pris un coup sur la tête mais on n’a plus le choix. Il faut avancer et, pour se qualifier en quart de finale, on doit avoir à l’esprit de battre toutes les équipes qui se présentent à nous.

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