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UBB : le grand retour d’Avei

Par Jérôme Prévot
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    UBB : le grand retour d’Avei
Publié le Mis à jour
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Le talonneur samoan n’a plus revêtu le maillot girondin depuis six mois.

A priori, il devrait faire son grand retour avec l’UBB sur la pelouse de Exeter. Ole Avei n’a plus porté le maillot girondin depuis six mois, depuis le barrage européen gagné à Worcester face à Gloucester. Il n’a pas vécu la reprise du groupe professionnel, pas davantage que les débuts du Top 14 puisqu’il était avec l’équipe nationale des Samoa qui participait au Mondial. Après l’élimination de celle-ci au premier tour, il a obtenu une coupure de cinq semaines du staff girondin. De belles vacances pour un rugbyman professionnel mais le talonneur casqué se sentait sur les rotules car il n’avait quasiment plus coupé depuis le mois de juin 2014, déjà à cause de sa sélection. Et on finit par oublier qu’il a 32 ans. Il fait d’ailleurs partie de ces « cadres historiques » que Raphaël Ibanez voulait récompenser lors de la première européenne de l’UBB (il compte 118 matchs officiels pour 23 essais) Il est arrivé en 2010 en Gironde dans l’anonymat le plus total. L’UBB était en Pro D2 et son curriculum vitae n’impressionnait personne mais Laurent Marti l’avait repéré par hasard en examinant la vidéo d’un match de NPC alors qu’il suivait un autre joueur. Ole Avei avait tenté sa chance sans succès en Super Rugby sous les couleurs des Reds, mais il était revenu dans son pays natal, la Nouvelle-Zélande où il semblait résigné à s’escrimer sous les couleurs de la Province de Waikato. On parle d’ailleurs de lui comme l’un des plus beaux « coups » du recrutement de Laurent Marti.

Une toupie déconcertante

Et depuis cinq ans, il a toujours été le premier choix au talonnage dans un style dynamique, presque aérien et léger parfois avec cette façon de tourner sur lui-même pour désorienter l’adversaire : une toupie déconcertante. À ceux qui douteraient de sa capacité au plus haut niveau, il suffit de leur expliquer que le Stade toulousain a tout fait en coulisses pour l’enrôler. Mais l’UBB sut trouver les mots pour le faire prolonger pour une durée de cinq ans en 2012. Un contrat qui n’est pas banal. Samedi, il inaugurera une nouvelle période de son exil en France : « En venant ici, je voulais connaître trois expériences : la montée en Top 14, finir dans le Top 6 et découvrir l’Europe. J’ai regardé souvent cette compétition à la télévision dans le passé. J’ai hâte d’y participer avec ce jeu qui va nettement plus vite.» a-t-il déclaré la semaine dernière au quotidien Sud-Ouest.

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