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Faut il avoir peur des Wasps ?

Par Jérôme Prévot
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    Faut il avoir peur des Wasps ?
Publié le Mis à jour
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La réponse est oui. L’équipe de Dai Young vient de réussir deux performances énormes contre Toulon et le Leinster. Sont-ils les syboles de la renaissance des clubs anglais ?

Dire qu’en championnat, cette équipe n’est classée qu’à la huitième place (après quatre journées) avec deux victoires et deux défaites… Mais en Coupe d’Europe, c’est une autre musique. Les Wasps ont réussi deux performances incroyables : une victoire au Leinster (33-6) et une démolition en règle de l’ogre toulonnais (32-6). 65 points inscrits en deux matches dans ce qui était présenté comme la poule la plus relevée de la compétition…. Ces Wasps sont ils au niveau de la phalange des années 2004-2007 qui gagna deux fois la Coupe d’Europe ? On peut le supposer vu la démonstration de dimanche soir face aux Toulonnais. « La semaine dernière, je ne savais pas trop si nous avions été très bons ou si c’était le Leinster qui avait été faible. Aujourd’hui, je crois que nous avons montré que nous étions vraiment très forts. Je ne peux pas être plus fier de mes joueurs. Ils ont été vraiment excellents. Nous avons toujours voulu jouer un rugby complet mais si vous regardez nos premiers matches, nous n’étions pas très performants. Nous laissions tomber trop de ballons mais nous avons persévéré et nous en sommes récompensés… En effet, depuis trois semaines, nous sommes plus fluides et plus dangereux quand nous avons le ballon dans les mains ».

Pas tant de stars que ça

À bien y regarder, cette équipe n’est pas vraiment une constellation de stars. Bien moins que Toulon ou même que Bath et le Leinster par exemple. Dans le XV de la Rose qui a joué le dernier Mondial, il n’y avait que Joe Launchbury et James Haskell. L’équipe qui affrontait Toulon faisait débuter le talonneur Carlo Fastuccia au talonnage (35 ans), Ruaridh Jackson à l’ouverture (plus titulaire avec l’Ecosse), George Smith en troisième ligne (35 ans), les centres Daly et Jacobs sont vierges de toute cape. Piutau et Hallai sont forts mais n’ont pas pu s’imposer chez les All Blacks. Le titre d’homme du match a été décerné au deuxième ligne James Gaskell, un avant de devoir, mobile et osseux, toujours jugé un peu juste pour le XV de la Rose. Mais par son flair et son expérience Daï Young a su bâtir un collectif très efficace, et très offensif. Cet entraîneur gallois (ancien pilier des Lions) est réputé pour son calme et son sang-froid. Il sait donner confiance aux joueurs sous-cotés ou qui doutent de leur propre talent. Dimanche, il était pressé de question au sujet de son demi de mêlée Joe Simpson, tout simplement phénoménal contre Toulon. « Oui, il mériterait d’être international. Je ne vois pas beaucoup de joueurs meilleurs que lui en Angleterre à son poste. » Les 20 000 personnes présentes à la Ricoh Arena de Coventry ne le démentiront pas. Ce nouveau public, issu du déménagement spectaculaire de décembre dernier constitue la nouvelle force du vieux club (ex) londonien. Il va lui donner une surface financière qu’il avait perdue ces dernières années avec le retrait de l’ancien mécène Chris Wright. J.P.

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